Les otages du Niger s'affichent sur une mairie parisienne

Une banderole à l'effigie de Thierry Dol et des otages d'Arlit a été déployée ce lundi sur la façade de la mairie du 4e arrondissement de Paris
Ils avaient demandé l'Hôtel de ville, ils ont eu la mairie du IVe arrondissement. Malgré la présence du maire d'arrondissement Christophe Girard et d'élus de Paris, Kant Lebeau ne cache pas sa déception. Au coté des familles des otages, il a marché toute la nuit, ralliant le siège de Vinci au Quai d'Orsay. Avec des haltes à Areva, à l'Assemblée nationale, au Sénat et à l'Elysée pour déposer des courriers. Même s'il n'attendait pas de révélations, le président du Comité Libérez Thierry Dol espérait un signe d'encouragement. 

Kant lEBEAU RETOUR MARCHE

Cette banderole, qui rappelle les portrait des ex-otages  Ingrid Betancourt ou encore Florence Aubenas, toutes les deux rentrées au bercail, n'est pas anodine, selon le maire du 4e arrondissement.

Christophe Girard

Pas d'annonce réconfortante, mais l'espoir reste de mise. Françoise Larribe a été enlevée le 16 septembre 2010, aux cotés des otages, avant d'être relâchée, cinq mois et demi plus tard, malade. Son mari est toujours aux mains des ravisseurs. Refusant de s'exprimer sur le changement de stratégie des proches de victimes – eux qui se voulaient discrets  mobilisent aujourd'hui les médias -  elle insiste avant tout sur la solidarité qui unit désormais les familles.

Françoise Larribe

En juillet, le président François Hollande assurait détenir des preuves de vie, il l'a répété ce dimanche: les otages sont en vie. Du coté des proches, on regrette de ne jamais avoir pu les apercevoir. Mais le combat continue: des manifestations pour les otages sont prévues ce week-end dans toute la France.