Le site nosdeputes.fr se penche sur l'activité de chacun des 577 députés au cours des douze derniers mois. En ce qui concerne les élus ultramarins, ces données claires et synthétiques doivent cependant être interprétées avec prudence.
Et la palme de l'absentéisme revient à ... Eric Jalton, député de la 1ère circonscription de Guadeloupe. Eric Jalton n'a pas mis une fois les pieds à l'Assemblée au cours des douze derniers mois, d'après le site nosdeputes.fr.
Ce site synthétise l'activité parlementaire de chaque député. Il est géré par l'association Regards citoyens. Toutes les données proviennent de l'Assemblée nationale et du Journal Officiel. Son point fort ? Rassembler sur une même page les données relatives à chaque député au cours des douze derniers mois. Et permettre ainsi de faire des comparaisons.
Mais il faut prendre en compte le nombre d'allers-retours que leur finance l'Assemblée nationale, soit 26 par an pour les départements d'Outre-mer, Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Et 16 allers-retours par an pour les collectivités du Pacifique.
Ceci étant dit, c'est le député mahorais Boinali Said, avec 28 semaines, qui compte le plus grand nombre de semaines d'activité ces douze derniers mois. Il est suivi par la députée de Saint-Pierre et Miquelon Annick Girardin et les Réunionnais Jean-Claude Fruteau et Monique Orphé, tous les trois à 24 semaines.
En revanche, rares sont les députés ultramarins qui rédigent des propositions de loi. Cette tendance n'est pas propre à l'Outre-mer puisque plus de la moitié des députés sont dans ce cas. Notons toutefois que les députés de Nouvelle-Calédonie sont très actifs en la matière. Philippe Gomes et Sonia Lagarde ont écrit trois propositions de loi ces douze derniers mois.
Si quantité n'est pas toujours synonyme de qualité, le site nosdeputes.fr reste un outil citoyen pour mieux comprendre l'activité parlementaire des députés.
Ce site synthétise l'activité parlementaire de chaque député. Il est géré par l'association Regards citoyens. Toutes les données proviennent de l'Assemblée nationale et du Journal Officiel. Son point fort ? Rassembler sur une même page les données relatives à chaque député au cours des douze derniers mois. Et permettre ainsi de faire des comparaisons.
Précautions à prendre
Prudence, tout n'est pas comparable. Prenons le cas des semaines d'activité, soit "le nombre de semaines où le député a été relevé présent en commission ou a pris la parole en hémicycle". Les députés d'Outre-mer arrivent en queue de classement avec une moyenne de 15 semaines d'activité environ, contre 40 semaines d'activités pour les députés de l'hexagone les plus assidus.Mais il faut prendre en compte le nombre d'allers-retours que leur finance l'Assemblée nationale, soit 26 par an pour les départements d'Outre-mer, Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Et 16 allers-retours par an pour les collectivités du Pacifique.
Ceci étant dit, c'est le député mahorais Boinali Said, avec 28 semaines, qui compte le plus grand nombre de semaines d'activité ces douze derniers mois. Il est suivi par la députée de Saint-Pierre et Miquelon Annick Girardin et les Réunionnais Jean-Claude Fruteau et Monique Orphé, tous les trois à 24 semaines.
Beaucoup de prises de parole
A défaut de pouvoir venir plus souvent, les députés de l'Outre-mer prennent relativement plus la parole que leurs homologues de l'hexagone. En matière de questions orales, le Réunionnais Thierry Robert arrive dans les trente premiers sur l'ensemble des 577 députés. Il est talonné par le Guadeloupéen Ary Chalus et le Martiniquais Alfred Marie-Jeanne, tous deux à 6 questions orales.En revanche, rares sont les députés ultramarins qui rédigent des propositions de loi. Cette tendance n'est pas propre à l'Outre-mer puisque plus de la moitié des députés sont dans ce cas. Notons toutefois que les députés de Nouvelle-Calédonie sont très actifs en la matière. Philippe Gomes et Sonia Lagarde ont écrit trois propositions de loi ces douze derniers mois.
Si quantité n'est pas toujours synonyme de qualité, le site nosdeputes.fr reste un outil citoyen pour mieux comprendre l'activité parlementaire des députés.