Miky Ding La arrêté, harcèlement scolaire, les campagnes municipales dans le Pacifique : les unes des journaux d'Outre-mer

Le chanteur underground guadeloupéen Miky Ding La a été arrêté et incarcéré pour tentatives d’homicide sur trois gendarmes.
 Le jeune homme guadeloupéen de 28 ans est soupçonné d’avoir blessé trois militaires lors d’une fusillade en les attirant dans un guet-apens le mercredi 27 novembre dans la soirée, à Viard dans la commune de Saint Rose.

 De faux papas pour de vrais papiers

En Martinique, France-Antilles consacre un dossier aux fausses paternités.
« Chaque année, les seuls services d’enquête de la PAF (agence de la police des frontières) mettent une vingtaine de reconnaissances frauduleuses de paternité ( ou de maternité). Une pratique qui pourrait prendre de l’ampleur avec le durcissement des lois sur l’immigration. »

Deux coup de feu, place Mertel

En Guyane, un homme grièvement blessé par balles place Mertel. Même lieu, même heure. Une semaine après que des policiers ont failli se faire renverser par une voiture et ont du utiliser leur arme. Une nouvelle altercation entre deux hommes, vendredi soir, s’est terminée dans le sang. Un homme a ouvert le feu à deux reprises avec un fusil. Il a été arrêté samedi matin.

La saga Koury

Les Koury toujours à la Une du Courrier de Guadeloupe. C’est une affaire ancienne de près de 20 ans que ressort le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, avec parmi les prévenus une partie du clan Koury ainsi qu’un employé régional travaillant sous l’ère Michaux-Chevry. Tous sont poursuivis pour des délits financiers portant sur la gestion de l’ex-compagnie aérienne Air Guadeloupe.

Le harcèlement scolaire : le calvaire des enfants humiliés

« Un Jour, une fille m’a dit que mes chaussures Hello Kitty n’étaient plus à la mode. Elle a rigolé fort devant tout le monde. J’étais triste après » relate la petite Louane, 8 ans.
Le gouvernement lance une campagne de sensibilisation contre le harcèlement scolaire. A la réunion, les enfants ne sont pas épargnés.
 Mardi dernier, Vincent Peillon, ministre de l’Education, dévoilait son nouveau plan d’action contre le harcèlement à l’école. Le phénomène toucherait, selon les données au niveau national, 6 à 7% des élèves. A la Réunion, les enfants n’en sont pas épargnés, d’autant plus que la récente explosion des réseaux sociaux chez les plus jeunes permet des dérives de plus en plus nombreuses.

Le Quotidien de la Réunion consacre un dossier sur la rénovation des logements.
Selon la Confédération Nationale  du Logement, 10 000 logements sociaux n’ont jamais fait l’objet d’un véritable entretien.

Top départ pour les municipales

Sur l'île de La Réunion, vendredi soir, à La Possession, un "très nombreux public", selon Témoignages, est venu participer au meeting de lancement de la campagne des municipales. Roland Robert, maire depuis 1971,  a présenté les grandes orientations du prochain mandat, dans une ambiance très chaleureuse. Le ton de la campagne est donné.
 

 
 
 
En Nouvelle-Calédonie, les municipales se préparent comme à Païta.
Selon un sondage, le maire sortant Harold Martin affiche le meilleur potentiel électoral auprès des personnes interrogées sur la commune de Païta.
Sondage de bon augure pour le maire et son équipe. Les deux tiers des électeurs de Païta interrogés apprécient la façon dont la commune est gérée. Ils sont 39 % à se dire assez satisfaits et 26 % tout à fait satisfaits. Seuls 7 % ne le sont pas du tout. 

A Tahiti, un "budget sincère" pour Flosse

Le président de la Polynésie Française était l’invité de Polynésie 1ère hier soir. L’actualité de la semaine ayant été marquée par la visite officielle du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, le président du Pays a tenu à revenir sur l’avance de trésorerie et le budget du Pays qui sera “sincère,” même sans les 5 milliards de Fcfp de l’avance de trésorerie. Enfin, il est revenu sur le processus d’autodétermination, la loi Morin et le projet “Mahana Beach”.

Tatouage : certains colorants bientôt interdits

En métropole, un arrêté ministériel, publié en mars à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), interdit 59 colorants sur 153 utilisés dans les encres de tatouage.
L’ANSM a invoqué la sécurité pour expliquer son intervention, ne disposant pas de données suffisantes pour s’assurer de l’innocuité des colorants.
Les tatoueurs locaux ont des avis divergents sur cet arrêté dont les discussions ont été supsendues jusqu’au 1^er janvier 2014.