« La Mazurka perdue des femmes couresse », premier roman de Mérine Céco, emporte le Prix Gilbert Gratiant en Martinique

Mérine Céco
La Martiniquaise Mérine Céco (pseudonyme de la présidente de l’Université des Antilles-Guyane Corinne Mencé-Caster) est la lauréate du Prix Gilbert Gratiant du 1er Salon international du livre de la Martinique, qui s’est déroulé du 6 au 8 décembre. 
Organisé par la Région Martinique, le 1er Salon international du livre de la Martinique, consacré aux « mondes créoles », a couronné du Prix Gilbert Gratiant le premier roman de Mérine Céco, nom de plume de la présidente de l’Université des Antilles-Guyane Corinne Mencé-Caster, intitulé « La Mazurka perdue des femmes couresse » (éditions Ecriture).

Ce prix littéraire, du nom du poète martiniquais Gilbert Gratiant (1895 - 1985), vise à soutenir et valoriser une oeuvre littéraire ou un auteur émergent. Il est doté d’un montant de 3.000 euros. C’est l’écrivain haïtien Dany Laferrière, candidat bien placé à l’Académie française ce mois-ci, qui a remis la distinction à l’auteur.
 
Lisez l’article que nous avions consacré à Mérine Céco à l’occasion de la sortie de son ouvrage
« C’est ma version des faits, c’est un ouvrage d’histoire : j’y ai consigné notre mémoire, la mémoire de ceux qui n’ont pas droit aux manuels d’histoire officiels et ne peuvent prétendre qu’au détour de la fiction pour dire leur vérité. » (Lire la suite ici)
 

Mérine Céco a également publié une nouvelle intitulée « Le Fossoyeur de langues » dans le recueil « Nouvelles des mondes créoles » (éditions Ecriture, novembre 2013, 17,95 euros) sous la direction de Raphaël Confiant.
On retrouve dans cet ouvrage des auteurs haïtien, martiniquais, guadeloupéen, guyanais, réunionnais et mauricien, dont « des voix féminines (Mérine Céco, Anique Sylvestre, Karen Lauréote, Catherine Le Pelletier, ndlr) dans des pays où, hormis la Guadeloupe, les voix masculines ont toujours été prédominantes », comme le souligne le romancier Raphaël Confiant dans son introduction.