Les discussions sur le projet de loi d'avenir pour l'agriculture s'ouvrent aujourd'hui à l'Assemblée. Un texte ambitieux qui vise à moderniser les filières agricoles. Objectif des députés ultramarins ? Faire en sorte que les spécificités de leurs territoires soient prises en compte.
Des exploitations de petite taille, des filières peu structurées, autant de spécificités de l'agriculture en Outre-mer que les députés ultramarins voudraient voir prises en compte. Les discussions sur le projet de loi d'avenir pour l'agriculture s'ouvrent aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
Lors de ses vœux aux Outre-mer, Victorin Lurel avait annoncé que cette loi contribuerait "à l’émergence d’un nouveau modèle agro-écologique préservant la canne et la banane et assurant un meilleur développement à la diversification."
Le projet de loi comporte un volet entier consacré à l'Outre-mer (le titre VI, consultable ci-dessous). Parmi les objectifs, "l'appui aux démarches d'approvisionnement du marché local par la production locale", ou encore la "mise en place d'un cadre juridique adapté à la gestion durable de la forêt".
Elle souligne qu'il faut structurer les filières locales et actualiser les règles de fonctionnement des SAFER, ces sociétés d'aménagement qui aident à l'installation en zone rurale. (Les Outre-mer en ont trois, en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion.)
Autres points soulignés, les règles d'urbanisme doivent être adaptées, tout comme les autorisations de mise sur le marché des pesticides.
Enfin, les députés plaident pour le renouvellement des générations en revalorisant les retraites de ceux qui partent, tout en aidant à l'installation des jeunes agriculteurs avec le soutien des chambres d'agriculture.
A écouter ci-dessous, les explications de Célia Cléry pour Radio Outre-mer 1ère
Lors de ses vœux aux Outre-mer, Victorin Lurel avait annoncé que cette loi contribuerait "à l’émergence d’un nouveau modèle agro-écologique préservant la canne et la banane et assurant un meilleur développement à la diversification."
Le projet de loi comporte un volet entier consacré à l'Outre-mer (le titre VI, consultable ci-dessous). Parmi les objectifs, "l'appui aux démarches d'approvisionnement du marché local par la production locale", ou encore la "mise en place d'un cadre juridique adapté à la gestion durable de la forêt".
De nombreuses pistes d'amélioration
Les pistes d'amélioration sont nombreuses, comme l'a soulevé la députée Guadeloupéenne Hélène Vainqueur Christophe, auteure du rapport d'information sur le projet de loi.Elle souligne qu'il faut structurer les filières locales et actualiser les règles de fonctionnement des SAFER, ces sociétés d'aménagement qui aident à l'installation en zone rurale. (Les Outre-mer en ont trois, en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion.)
Autres points soulignés, les règles d'urbanisme doivent être adaptées, tout comme les autorisations de mise sur le marché des pesticides.
Enfin, les députés plaident pour le renouvellement des générations en revalorisant les retraites de ceux qui partent, tout en aidant à l'installation des jeunes agriculteurs avec le soutien des chambres d'agriculture.
A écouter ci-dessous, les explications de Célia Cléry pour Radio Outre-mer 1ère
Projet de loi d'avenir pour l'agriculture