Le procès d'un ex-officier de gendarmerie "ripou" présumé, jugé pour divers délits quand il servait en Corse, de 2002 à
"Le Chinois" nie les faits reprochés
Jugé aux côtés de 6 personnes, l'ex-capitaine Philippe Levan, alias "le Chinois" en raison de ses origines asiatiques, natif de Saint-Denis de La Réunion, se voit reprocher des détournements de saisies de drogue, une séquestration, des écoutes illégales, la complicité avec des racketteurs et autres faits de corruption.
Cet homme énergique de 41 ans, qui comparaît libre et nie la quasi totalité des faits, s'est présenté mardi devant ses juges dans un costume gris et avec une cravate, l'allure toujours martiale même sans uniforme.
Un train de vie somptuaire
Alors qu'il avait été muté pour prendre le commandement du groupement de gendarmerie de Fréjus (Var), une enquête courant 2007 sur une tentative de racket en Corse avait révélé le comportement surprenant du capitaine Levan, soupçonné notamment d'avoir divulgué des informations à un racketteur présumé.
En 2008, le train de vie somptuaire du gendarme, roulant en Porsche et s'offrant une luxueuse villa dans le Var, devait conduire l'inspection de la gendarmerie à enquêter en profondeur sur ses activités dans l'île.
Mis en examen en
La première audience
Regardez le compte-rendu de la première audience, avec nos confrères de France 3 Corse :