Lancée par les Etats anglophones de la région, l'initiative, approuvée lundi, vise trois anciennes puissances coloniales, le Royaume-Uni,
Dix revendications
Partant du principe que l'héritage de l'esclavage continue à freiner le développement des Caraïbes et à affecter ses populations,
Les autres requêtes portent sur la réhabilitation de la communauté caribéenne native, le développement de programmes de santé publique et de lutte contre l'illettrisme ou encore sur le transfert de technologie et de savoir.
"Une requête légitime"
"La réparation pour l'esclavage et le siècle d'apartheid racial qui a suivi jusque dans les années 1950 s'avère comme une requête légitime aujourd'hui au sein des communautés caribéennes en raison des dommages persistants et des souffrances liées aux crimes contre l'humanité commis sous le colonialisme", a commenté Sir Hilary Beckles, président de la commission des réparations, dans un communiqué publié par le cabinet britannique Leigh Day qui défend le dossier.
Ce cabinet a obtenu en juin dernier l'indemnisation de plus de 5.200 Kényans maltraités et torturés pendant la révolte Mau Mau contre l'autorité coloniale britannique au Kenya dans les années 1950.
Une conférence internationale ?
L'un de ses représentants, maître Martyn Day, a indiqué à l'AFP que
Le Caricom, qu'est-ce que c'est ?
Fondée en 1962, la Caricom (Caribbean Community), regroupe 15 Etats de la Caraïbe, et 5 membres associés. Mais les Antilles françaises n'en sont ni membres, ni membres associés, comme le signale le site du ministère des Affaires étrangères.Parmi les objectifs du Caricom, le renforcement de la coopération entre les Etats de la région, ainsi que l'amélioration du niveau de vie.