Un trafic de cocaïne entre la Guyane, le Suriname et l'Hexagone démantelé

Les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux ont mis à jour un vaste trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud et l'Hexagone.
Depuis plus d'un an, les enquêteurs étaient sur l'affaire "Taki Taki". Un trafic de cocaïne entre le Suriname et l'Hexagone, via des porteurs recrutés en Guyane et au Suriname.
La dernière prise remonte à la semaine dernière et vient tout juste d'être révélée par les gendarmes. Près de 3 kilos de cocaïne pure ont été saisis dans les aéroports de Toulouse-Blagnac et Orly.

Les passeurs cachaient la drogue dans leur estomac
L'enquête avait commencé en avril 2013, en Gironde, après l'interpellation d'un jeune homme, trafiquant présumé. Une information judiciaire a été ouverte auprès d'un juge bordelais, et les enquêteurs ont ensuite découvert que la cocaïne provenait du Suriname, avant d'être livrée dans les Deux-Sèvres,  dans le Gers et les environs de Bordeaux.
Les passeurs, dont certains étaient recrutés en Guyane, dissimulaient la drogue dans leurs bagages ou ingéraient la marchandise sous forme de boulettes:  lors de l'intervention à l'aéroport de Toulouse, les enquêteurs ont découvert qu'un des porteurs avait ingéré 1.2 kilos de cocaïne.
 
Les sept personnes interpellées ont été mises en examen, six ont été placées en détention provisoire.