La ministre des Outre-mer part ce lundi pour le Mexique. Elle va représenter la France au 6ème sommet des chefs d'Etats et de gouvernements de l'Association des Etats de la Caraïbe. La Guadeloupe et Martinique, membres associés, seront représentés à Mexico.
Interview de George Pau-Langevin
Interview de George Pau-Langevin
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La 1ère : Quelle est votre feuille de route pour ce déplacement au Mexique?
- C'est très important. La France est membre de l'Association des Etats de la Caraïbe grâce à la présence dans la zone de la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. On voit aujourd'hui que le Mexique veut s'impliquer davantage dans cette Association et développer à cette occasion la solidarité entre les Etats. Pour nous, c'est très intéressant, notamment parce que l'AEC existe depuis très longtemps, mais la développer, arriver à faire en sorte que prospère le transport entre les Etats de la Caraïbe, c'est quelque chose qui permettra à notre pays de mieux rayonner.
Par ailleurs, cette réunion de l'AEC est aussi l'occasion de développer des relations apaisées avec le Mexique, après la crise qu'il y a eu (NDLR : l'affaire Florence Cassez). C'est l'occasion de réaffirmer la volonté d'amitié entre la France et le Mexique.
Vous représenterez la France à cette réunion, mais il y aura également la présence de la Guadeloupe et de la Martinique ?
- C'est la première fois en effet, qu'on va avoir cette composition originale puisque la Guadeloupe et la Martinique viennent d'être associés à l'AEC en leur nom propre. Donc je conduirai la délégation au nom de la France et ils auront une place spécifique et par conséquent ils pourront s'exprimer à l'intérieur de cette Association. C'est une chose positive pour la Caraïbe et pour la Guadeloupe et la Martinique.
Faut-il s'attendre à ce que les représentants de Guadeloupe et Martinique prennent des positions différentes des vôtres ?
- Ils ont toute latitude pour s'exprimer sur les sujets locaux et évidemment il faut entendre leur voix. Mais nous souhaitons pouvoir apaiser d'éventuelles divergences de vue à l'intérieur de la délégation française. C'est pour cela que nous nous réunirons avant les prises de paroles publiques.
- La Guyane, Saint-Martin, Saint-Barth seront-elles un jour concernées par l'AEC ?
- Ce sont des évolutions qu'il appartiendra à l'AEC de décider. Il me semble que chacun de ses régions à un point de vue original à faire valoir dans le concert des Etats de la Caraïbe. Mais l'essentiel est qu'on prenne conscience dans l'hexagone du rayonnement que la France a dans le monde à travers ses départements et territoires d'Outre-mer.
- C'est très important. La France est membre de l'Association des Etats de la Caraïbe grâce à la présence dans la zone de la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. On voit aujourd'hui que le Mexique veut s'impliquer davantage dans cette Association et développer à cette occasion la solidarité entre les Etats. Pour nous, c'est très intéressant, notamment parce que l'AEC existe depuis très longtemps, mais la développer, arriver à faire en sorte que prospère le transport entre les Etats de la Caraïbe, c'est quelque chose qui permettra à notre pays de mieux rayonner.
Par ailleurs, cette réunion de l'AEC est aussi l'occasion de développer des relations apaisées avec le Mexique, après la crise qu'il y a eu (NDLR : l'affaire Florence Cassez). C'est l'occasion de réaffirmer la volonté d'amitié entre la France et le Mexique.
Vous représenterez la France à cette réunion, mais il y aura également la présence de la Guadeloupe et de la Martinique ?
- C'est la première fois en effet, qu'on va avoir cette composition originale puisque la Guadeloupe et la Martinique viennent d'être associés à l'AEC en leur nom propre. Donc je conduirai la délégation au nom de la France et ils auront une place spécifique et par conséquent ils pourront s'exprimer à l'intérieur de cette Association. C'est une chose positive pour la Caraïbe et pour la Guadeloupe et la Martinique.
Faut-il s'attendre à ce que les représentants de Guadeloupe et Martinique prennent des positions différentes des vôtres ?
- Ils ont toute latitude pour s'exprimer sur les sujets locaux et évidemment il faut entendre leur voix. Mais nous souhaitons pouvoir apaiser d'éventuelles divergences de vue à l'intérieur de la délégation française. C'est pour cela que nous nous réunirons avant les prises de paroles publiques.
- La Guyane, Saint-Martin, Saint-Barth seront-elles un jour concernées par l'AEC ?
- Ce sont des évolutions qu'il appartiendra à l'AEC de décider. Il me semble que chacun de ses régions à un point de vue original à faire valoir dans le concert des Etats de la Caraïbe. Mais l'essentiel est qu'on prenne conscience dans l'hexagone du rayonnement que la France a dans le monde à travers ses départements et territoires d'Outre-mer.