Le projet de réforme pénale, porté par la garde des Sceaux, Christiane Taubira, a été adopté mardi après-midi en première lecture à l'Assemblée nationale. Malgré les centaines d'amendements déposés par les députés de l'opposition, l'examen du texte s'est avéré moins compliqué que prévu.
328 voix pour, 231 voix contre, le projet de réforme pénale a été adopté en première lecture à l'Assemblée ce mardi. Tous les groupes de gauche ont voté pour, l'UDI et l'UMP ont voté contre. Il n'y a eu aucune abstention. Un succès pour la garde des Sceaux, Christiane Taubira, dont le texte faisait l'objet de nombreuses critiques.
La ministre guyanaise s'est réjouie de ce vote massif :
Pour la ministre de la Justice, l'examen de la réforme pénale s'est avéré moins compliqué que prévu, malgré les centaines d'amendements déposés par l'opposition. Symboles de l'ère Sarkozy, les "peines plancher" ont été supprimées. La "contrainte pénale", un nouveau type de peine sans emprisonnement, a été adoptée.
Contrairement à la loi sur le mariage pour tous, les débats ne resteront sans doute pas dans les mémoires. A l'exception de quelques moments tendus, les discussions se sont déroulées sans heurts, dans un hémicycle quasi-vide. Rien ne dit que les bancs du palais du Luxembourg seront beaucoup plus fournis. Le Sénat doit examiner le texte à compter du 24 juin prochain.
La ministre guyanaise s'est réjouie de ce vote massif :
Vigoureuse démonstration de courage politique et de force éthique:la Gauche rassemblée contre la récidive et pour les victimes.ChT #directAN
— Christiane Taubira (@ChTaubira) 10 Juin 2014
Un combat moins difficile que prévu
Pour la ministre de la Justice, l'examen de la réforme pénale s'est avéré moins compliqué que prévu, malgré les centaines d'amendements déposés par l'opposition. Symboles de l'ère Sarkozy, les "peines plancher" ont été supprimées. La "contrainte pénale", un nouveau type de peine sans emprisonnement, a été adoptée.Contrairement à la loi sur le mariage pour tous, les débats ne resteront sans doute pas dans les mémoires. A l'exception de quelques moments tendus, les discussions se sont déroulées sans heurts, dans un hémicycle quasi-vide. Rien ne dit que les bancs du palais du Luxembourg seront beaucoup plus fournis. Le Sénat doit examiner le texte à compter du 24 juin prochain.