Climat : il va faire de plus en plus chaud Outre-mer !

Vue de Mayotte
Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a remis un rapport samedi dernier à Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie dans lequel il apparaît que l'Outre-mer va connaître des températures en hausse de 3,5° d'ici la fin du siècle.
Chaud, il va faire de plus en plus chaud Outre-mer d’ici 2100. Le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat qui fait désormais largement consensus estime dans un rapport remis samedi à la ministre de l’Ecologie que les températures vont augmenter en moyenne de 3,5° Outre-mer. En revanche, les précipitations devraient, elles, diminuer. Cela pourrait donc expliquer les fortes sécheresses qui ont marqué La Réunion notamment en novembre dernier.
 

Des cyclones plus intenses

Le GIEC s’est aussi penché sur la question cruciale des cyclones. Là encore, les nouvelles ne sont pas bonnes. Certes, leur fréquence pourrait diminuer d’ici la fin du siècle, mais leur force en termes de vent et de pluie pourrait augmenter.
 

Conférence de Paris Climat 2015

Dans l’hexagone, les nouvelles ne sont pas très réjouissantes non plus. La France hexagonale va devenir plus chaude (hausse moyenne prévue de 2,6 à 5,3°) et plus pluvieuse d’ici à 2100. C’est dans le massif du Mont-Blanc que le climatologue du GIEC, Jean Jouzel a remis ces données à Ségolène Royal. Pour la ministre de l’Ecologie, interrogée par l’AFP, "ce rapport aide à une prise de conscience, non pas pour un discours catastrophiste mais pour donner une clé pour agir".  Un message qu’elle entend largement diffuser à l’approche de la Conférence de Paris Climat 2015.  








 

Des bâtiments à énergie positive

La ministre de l'Ecologie a profité de cet éclairage médiatique pour faire une annonce (Le Monde édition Abonnés). "Tous les nouveaux bâtiments publics ou recevant des subventions publiques devront être à énergie positive". En clair, ils devront être construits de façon à produire d'avantage d'énergie qu'ils n'en consomment, en mettant par exemple des plaques solaires sur le toit. Cette obligation sera inscrite dans le projet de loi présenté à l'Assemblée nationale le 1er octobre qui vise à réduire les gaz à effet de serre en France de 30% d'ici 2030 et atteindre 32% d'énergie renouvelable.