Annick Girardin est à New York pour défendre la cause des pays vulnérables au changement climatique

Annick Girardin à New York, lors de la marche pour le climat.
La secrétaire d’Etat au Développement était aux Nations Unies avec François Hollande lorsqu’il a annoncé mardi une enveloppe d’un milliard d’euros pour le Fonds vert. Annick Girardin passe toute la semaine à New-York pour discuter du sort des pays vulnérables et insulaires.
 
Mardi à New York, Annick Girardin avait rendez-vous avec Hela Cheikhrouhou la présidente du Fonds vert, l’organisation qui doit venir en aide aux pays les plus vulnérables aux changements climatiques.La veille, le président de la République avait annoncé devant l’Assemblée Générale des Nations Unies que la France allouerait un montant d’un milliard d’euros à ce fonds d’ici à 2018. Dans une interview accordée au site EurActiv.fr, Annick Girardin affirme : "Il faut être fier de l’action de la France. Grâce à nous la capitalisation du Fonds vert pour le climat devrait évoluer rapidement".


Annick Girardin et Hela Cheikhrouhou ont ainsi discuté des futurs projets du Fonds vert et de l’espoir de voir d’autres pays que la France et l’Allemagne annoncer des montants importants pour soutenir cette organisation. "Il est important que ce fonds soit suffisamment abondé, ​clame la Saint-Pierraise, pour donner une vraie confiance aux pays vulnérables, qui doutent du soutien que veulent leur apporter les pays du Nord." (à écouter ci-dessous, au micro de Radio Outre-mer 1ère).

 

Annick Girardin s’occupe des Etats insulaires plus vulnérables au changement climatique

Parallèlement au sommet international sur le climat qui s’est tenu mardi aux Nations Unies en présence de 120 hauts dirigeants du monde, le gouvernement français a multiplié les rencontres autour de la question du changement climatique.

Trois ministres se sont partagé le dossier : Laurent Fabius a discuté avec les représentants des pays industriels, Ségolène Royal avec ceux  des pays européens et Annick Girardin, ex-députée de Saint-Pierre et Miquelon, s’est occupée des pays vulnérables et insulaires. Ceux touchés en particulier par la montée des eaux, l’acidification des océans et la recrudescence des cyclones. Des sujets auxquels Annick Girardin est d'autant plus sensible qu'elle s'est rendue il y a trois semaines aux îles Samoa pour assister au sommet des petits Etats insulaires.

La secrétaire d’Etat, qui reste à New York jusqu’à samedi, y rencontre tour à tour des ministres, des représentants d’ONG spécialisées dans la question du climat, mais aussi des entreprises prêtes à financer des projets d’adaptation aux dérèglements climatiques. 

Défilé dans les rues

Dimanche dernier Annick Girardin a aussi payé de sa personne pour rappeler l’urgence à agir contre le réchauffement de la planète en défilant dans les rues de Manhattan aux côtés de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, de Bill de Blasio le maire de New York, et des ses collègues Laurent Fabius et Ségolène Royal.
Annick Girardin à New York, à droite de Laurent Fabius sur la photo ci-dessus.

 

Paris 2015, le grand enjeu

Mais cette semaine de discussions à New York n’est qu’une étape avant le grand rendez-vous de décembre 2015 à Paris. C’est là, six ans après l’échec de Copenhague, que les pays devront signer un accord global pour réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement de la planète
Ce sera l’aboutissement de deux ans de travaux pour la ministre en charge du Développement, de la Francophonie… et du Climat.