L'assassinat odieux d'Hervé Gourdel en Algérie suscite une immense vague d'indignation. L'ancien otage au Nigéria Francis Collomp, qui vit à La Réunion, est particulièrement choqué. Sa réaction est à écouter ici.
"Je n'ai pas trop dormi cette nuit, car les séquelles remontent, je repense à ce que j'ai vécu". Francis Collomp a du mal à trouver les mots pour qualifier l'assassinat d'Hervé Gourdel en Algérie. "Le terme barbarie n'est pas assez fort", explique-t-il.
"Si je ne m'étais pas évadé, j'y serais passé, comme Hervé", dit encore l'ancien otage qui a faussé compagnie à ses geôliers du Nigéria il y a presque un an dans des conditions rocambolesques.
L'ancien otage explique encore que lorsqu'il a rencontré François Hollande en août dernier à La Réunion, le chef de l'Etat lui a demandé son avis sur l'intervention française dans les zones où Daech sévit. "Je lui ai dit : "Il faut les tuer, il faut taper".
Ecoutez l'interview complète de Francis Collomp :
"Si je ne m'étais pas évadé, j'y serais passé, comme Hervé", dit encore l'ancien otage qui a faussé compagnie à ses geôliers du Nigéria il y a presque un an dans des conditions rocambolesques.
Pas d'amalgame
Mais Francis Collomp, actuellement en métropole, précise qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre les fanatiques qui assassinent et les musulmans : "A La Réunion, pendant ma captivité, beaucoup de musulmans ont soutenu mon épouse".L'ancien otage explique encore que lorsqu'il a rencontré François Hollande en août dernier à La Réunion, le chef de l'Etat lui a demandé son avis sur l'intervention française dans les zones où Daech sévit. "Je lui ai dit : "Il faut les tuer, il faut taper".
Ecoutez l'interview complète de Francis Collomp :