Huit mois après le vote de la résolution reconnaissant officiellement l’affaire des enfants réunionnais exilés en métropole de 1963 à1982, les associations qui ont mené ce combat se retrouvent à Quézac dans le Cantal autour de la députée Ericka Bareigts.
Le président de l’association Génération brisée, Jean-Charles Pitou avoue quand même avoir passé de bons moments à Quézac. "Pendant les vacances, j’allais chez des paysans très gentils. Leur fils avait monté un groupe qui s’appelait Mic-Vincent. Tous les samedis soirs, il jouait de la musique et il m’emmenait dans les bals de village. Mais autour de moi, souligne Jean-Charles Pitou, c’est l’hécatombe. Des suicides, de longs séjours en hôpital psychiatrique, beaucoup d’entre nous ne se sont jamais remis de ce traumatisme". Jean-Charles Pitou et Henry Annony
Lors du vote de la résolution mémorielle, la1ere.fr avait consacré une série d'articles aux Réunionnais de la Creuse, retransmettant également les débats de l'Assemblée nationale dans leur intégralité. L'ensemble de ces articles est à retrouver par ici.