Voici les classements dans les deux catégories où les Antillais étaient engagés :
Class 40
Dominique Rivard : 22ème et premier Guadeloupéen
Dominique Rivard (Marie Galante) est un pur amateur mais cela ne l'a pas empêché de faire une très belle course. Arrivé 22ème de sa catégorie, après 20 jours et 23 heures de traversée, il est le premier Guadeloupéen à être arrivé à Pointe-à-Pitre. Le marin qui réside à Marie Galante aurait même pu faire encore mieux s'il n'avait pas été contraint de faire une brève escale technique à Madère pour déméler un "coquetier" (son spi était emmélé dans le mat du bateau).L'arrivée en Guadeloupe a été dignement célébrée comme le montre ce Vine sur le compte twitter officiel de la course :
Dominique fête son arrivée, en fanfare !! https://t.co/b0kHp5UC3P
— La Route du Rhum (@routedurhum) 23 Novembre 2014
Rodolphe Sepho : 24ème et premier Rhum réussi !
Sur l'un des Class 40 les plus anciens de la flotte, le jeune Guadeloupéen a réussi une très belle performance. Rodolphe Sepho (Voiles 44) se classe 26ème en 21 jours et 18 heures. Il expliquait au départ disputer un premier Rhum pour apprendre et montrer son savoir-faire. C'est réussi ! Le jeune marin va maintenant pouvoir rêve à la Route du Rhum 2018 sur un multicoque, sa vraie spécialité...Rodolphe Sepho, Voiles 44, 2e Vintage et 26e de la @routedurhum ! Félicitations! pic.twitter.com/I4lcDYrJ8g
— Association Class40 (@AssoClass40) 24 Novembre 2014
Philippe Fiston : 27ème avec des avaries
Pour Philippe Fiston (Ville de Sainte-Anne) qui disputait sa troisième Route du Rhum, cette 10ème édition n'aura pas été une partie de plaisir. Victime de plusieurs avaries, il se classe 27ème en 22 jours et 6 heures de course. A son arrivée, Fiston expliquait même avoir songé à abandonner la course car son bateau se fissurait ! Il a affirmé qu'il disputait là -sans doute- son dernier Rhum, mais qu'il avait très envie d'aider un futur champion guadeloupéen pour la prochaine édition, citant Rodolphe Sepho.Philippe Fiston, 27ème Class40 a passé la ligne après 22j 06h 04m 48s de course. #RDR0214 pic.twitter.com/4QgBMyKS3q
— La Route du Rhum (@routedurhum) 24 Novembre 2014
Nicolas Thomas : 28ème avec des escales techniques
Malgré un très bon départ de Saint-Malo, Nicolas Thomas (Guadeloupe Grand Large - 1001 piles batteries) ne se classe que 28ème en 23 jours et 18 heures. Décevant pour le Guadeloupéen qui faisait quasiment figure de favori au départ de Saint-Malo. Mais il a connu de gros pépins techniques qui l'ont contraint à une longue escale technique à La Corogne en Espagne. Nicolas Thomas @assoG2L est arrivée à Pointe-à-Pitre cette nuit ! #RDRDestinationGpe #Guadeloupe #RDR2014 pic.twitter.com/oclJFia07T
— Région Guadeloupe (@CRGuadeloupe) November 26, 2014
Classe Rhum
Willy Bissainte : 6ème
Willy Bissainte (Tradysion Gwadloup) se classe 6ème en 21 jours et 5 heures, c'est à dire qu'il est en réalité, en temps réel (si on ne tient pas compte des différentes catégories), le deuxième Guadeloupéen derrière Dominique Rivard. En 2010, il avait mis 3 jours de plus pour boucler la Route du Rhum avec le même bateau. Son Rhum 2014 a donc été un excellent cru.Le comité d'accueil ! C'est la foule pour le retour de Willy chez lui #RDR0214 pic.twitter.com/PppIXGWaHN
— La Route du Rhum (@routedurhum) 24 Novembre 2014
Daniel Ecalard : 10ème
En panne de sponsor à quelques jours du départ, Daniel Ecalard (Défi Martinique) a terminé 10ème de sa catégorie en 25 jours et 10 heures. L'unique représentant de la Martinique dans la Route du Rhum 2014 expliquait d'ailleurs à son arrivée être satisfait de figurer dans le top 10.Daniel "Être dans le Top 10 est à la hauteur du peu de temps de préparation que j'ai eu" #RDR0214 pic.twitter.com/ezGmyBWoEO
— La Route du Rhum (@routedurhum) 27 Novembre 2014
Luc Coquelin : 12ème, un Rhum décevant
Pour sa cinquième participation à la Route du Rhum, Luc Coquelin (Guadeloupe dynamique), avait toujours jusqu'à présent terminé sur le podium dans sa catégorie. Mais cette fois, des avaries en auront décidé autrement. Il termine 12ème de sa catégorie en 26 jours et 7 heures. Il y a d'abord eu son bout-dehors (l'appendice avant du bateau, où s'accroche le spi) arraché le matin même du départ. Ensuite, c'est sa quille qui s'est mise à bouger dangereusement, le contraignant à une longue escale à La Corogne. Dès lors, la course n'existait plus vraiment dans l'esprit de Luc Coquelin, qui a surtout cherché à ramener son bateau en Guadeloupe, son port d'attache. Prendra-t-il sa revanche en 2018 ?