Une Guadeloupéenne se jette sous un train avec ses deux fillettes près de Toulouse

La famille vivait à Castelginest au nord de Toulouse (repère violet). Le suicide a eu lieu au sud de Toulouse, à Le Fauga (Repère A)
C'est un drame affreux qui s'est déroulé dimanche dernier au sud de Toulouse. Une mère de famille guadeloupéenne s'est jetée sous un train avec ses deux petites filles de 1 et 3 ans. Les premières investigations des gendarmes confirment la thèse du suicide.
A Castelginest, la commune où résidait la famille, c'est le choc et l'incompréhension, trois jours après le drame. Comme le raconte le quotidien régional La Dépêche, dimanche dernier la mère de famille originaire de Guadeloupe quitte son domicile en voiture, avec ses deux fillettes de 1 et 3 ans. Elle prend la direction du Fauga, au sud de Toulouse. Là, aux alentours de midi, elle abandonne sa voiture puis se place avec ses deux fillettes sur la voie ferrée. Le conducteur du train Tarbes-Tououse tente de freiner de toute urgence, mais sans succès. La maman et ses deux fillettes sont tuées sur le coup.

Un suicide

D'après les premières investigations menées par les gendarmes de Haute-Garonne, il s'agit bien d'un suicide. La mère, âgée de 34 ans, aurait laissé une lettre dans laquelle elle annonce son intention de mourir. Nous n'en savons pas davantage sur le contenu de cette lettre. Le père de famille, anéanti, a dû être hospitalisé.

Joint par la1ere.fr, le maire de Castelginest explique que le père de famille est aujourd'hui sorti de l'hôpital. Extrêmement choqué, il est entouré par sa famille, domiciliée dans la région. L'élu ne souhaite pas en dire plus sur les raisons de ce suicide, évoquant des difficultés "de nature affectives, très privées". Le maire explique encore qu'il va tenter d'accompagner le père "dans la durée, l'aider à se reconstruire après ce cataclysme".  

Des témoignages

La jeune femme travaillait dans une crèche. Certains témoignages décrivent une femme discrète, coupée de sa famille qui vit en Guadeloupe et en région parisienne.  Une amie de la maman témoigne dans La Dépêche : "Je la sentais assez seule, parfois un peu déprimée, comme cela peut arriver à une mère de famille qui élève des enfants en bas âge, qui travaille et assume beaucoup de choses. Mais je n'imaginais pas qu'elle puisse être psychologiquement si mal". 

La date et le lieu des obsèques ne sont pas connues, la famille ne souhaite pas en dire davantage.