Âgée de 26 ans, Clarissa, la policière municipale tuée jeudi matin au sud de Paris, est originaire de Sainte-Marie en Martinique. A la mairie de Montrouge (Hauts-de-Seine), ses collègues témoignent, entre émotion et incompréhension.
"Elle était partie en Martinique pour passer les fêtes de fin d’année dans sa famille. Elle venait de revenir en métropole et on devait déjeuner ensemble la semaine prochaine". Fabienne, martiniquaise, est encore sous le choc. Employée au Centre Communal d'Actions sociales de la mairie de Montrouge (Hauts-de-Seine), elle fréquentait Clarissa depuis trois mois. Ensemble, elles évoquaient leur île et leur quotidien en métropole. "Clarissa n’avait pas d’enfant. Elle était venue ici pour terminer sa formation de policière, elle espérait ensuite être mutée en Martinique pour pouvoir rentrer chez elle. C’était tellement agréable de travailler avec elle. J’arrive à peine à y croire."
Âgée de 26 ans, Clarissa a été abattue ce jeudi matin, à Montrouge (Hauts-de-Seine), alors qu'elle faisait la circulation. Un agent de voirie a également été grièvement blessé dans la fusillade. Le tireur est toujours en fuite. La policière municipale, originaire de Sainte-Marie en Martinique, travaillait depuis quelques mois dans cette commune du Sud de Paris.
"Comment imaginer qu’en partant faire son boulot ce matin, elle n’allait pas revenir… " Philomon est martiniquais, il fait aussi partie de l’équipe municipale : "C’est un choc pour nous tous, on pense beaucoup à sa famille en Martinique." A ses côtés, une autre employée communale de Montrouge est originaire de Martinique. "Au-delà du fait qu’elle soit de chez nous, Clarissa est juste quelqu’un qui faisait son travail et on lui a tiré dessus comme ça…" "Pour la famille, pour nous, pour tout le monde c’est dur," ajoute Fabienne qui se souvient : "En plus elle m’avait dit qu’elle serait passée au bureau présenter ses vœux à notre chef de service…"
Élus, employés communaux, l'ensemble du personnel communal a été pris en charge psychologiquement, tout au long de la journée, par la Croix Rouge. Les ambulances ont stationné devant les locaux de la mairie de Montrouge. Les personnes les plus choquées ont été transportées à l’hôpital. Parmi elle, une jeune femme qui avait l’habitude de travailler en binôme avec Clarissa.
Fabrice, guadeloupéen, connaissait aussi la jeune policière. "Après le choc d’hier et ce qui s’est passé à Charlie Hebdo, c’est un coup de massue qu’on vient de recevoir", confie le jeune homme. (D'après le parquet, il n'y a, à ce stade, pas de lien établi avec l'attentat commis la veille contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo, ndlr.) "On pense beaucoup la famille de Clarissa en Martinique. On est de tout cœur avec eux."
Ecoutez ci-dessous l'intégralité des témoignages de ses collègues antillais
"On pense beaucoup à sa famille en Martinique"
Âgée de 26 ans, Clarissa a été abattue ce jeudi matin, à Montrouge (Hauts-de-Seine), alors qu'elle faisait la circulation. Un agent de voirie a également été grièvement blessé dans la fusillade. Le tireur est toujours en fuite. La policière municipale, originaire de Sainte-Marie en Martinique, travaillait depuis quelques mois dans cette commune du Sud de Paris.
"Comment imaginer qu’en partant faire son boulot ce matin, elle n’allait pas revenir… " Philomon est martiniquais, il fait aussi partie de l’équipe municipale : "C’est un choc pour nous tous, on pense beaucoup à sa famille en Martinique." A ses côtés, une autre employée communale de Montrouge est originaire de Martinique. "Au-delà du fait qu’elle soit de chez nous, Clarissa est juste quelqu’un qui faisait son travail et on lui a tiré dessus comme ça…" "Pour la famille, pour nous, pour tout le monde c’est dur," ajoute Fabienne qui se souvient : "En plus elle m’avait dit qu’elle serait passée au bureau présenter ses vœux à notre chef de service…"
Une prise en charge psychologique pour les collègues de Clarissa
Élus, employés communaux, l'ensemble du personnel communal a été pris en charge psychologiquement, tout au long de la journée, par la Croix Rouge. Les ambulances ont stationné devant les locaux de la mairie de Montrouge. Les personnes les plus choquées ont été transportées à l’hôpital. Parmi elle, une jeune femme qui avait l’habitude de travailler en binôme avec Clarissa.
Fabrice, guadeloupéen, connaissait aussi la jeune policière. "Après le choc d’hier et ce qui s’est passé à Charlie Hebdo, c’est un coup de massue qu’on vient de recevoir", confie le jeune homme. (D'après le parquet, il n'y a, à ce stade, pas de lien établi avec l'attentat commis la veille contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo, ndlr.) "On pense beaucoup la famille de Clarissa en Martinique. On est de tout cœur avec eux."
Ecoutez ci-dessous l'intégralité des témoignages de ses collègues antillais