Près de 3,7 millions de personnes ont défilé partout en France, dimanche, pour défier le terrorisme après la mort de 17 personnes, dont une Martiniquaise, dans les attentats de cette semaine. Cette mobilisation est historique. Présents dans le cortège, les ultramarins témoignent.
Des Antilles à Mayotte en passant par la Réunion, des dizaines d'ultramarins avaient pris place, dimanche, dans le cortège parisien de la marche Républicaine. Tous avaient un message à faire passer et un hommage à rendre, notamment à Clarissa, la jeune policière originaire de Martinique tuée jeudi dans la fusillade à Montrouge.
"Je regrette que le prénom de cette jeune Martiniquaise ne soit pas plus repris, c'est pour cette raison que je tenais à défiler avec cette affiche : Je suis aussi Clarissia. Quelle que soit notre couleur, aujourd'hui ce sont tous les Français qui sont visés par la barbarie, y compris les Français d’Outre Mer. Il faut donc être unis, mobilisés pour dire STOP à cette violence et marcher ensemble pour faire face". Lydia, Martinique.
"Nous sommes là pour défendre la liberté et surtout la liberté de la presse. Elle ne doit pas être bâillonnée, elle est la garante de notre démocratie."
Fernel, Guadeloupe, membre du CM98 (Le Comité Marche du 23 Mai 1998).
"La France ne doit plus jamais vivre ça." Jenny, Guadeloupe.
"J’ai perdu une sœur. La mort de Clarissa m’a encore plus touché car c’est une Martiniquaise, une compatriote, une sœur. Je pense beaucoup aux autres Martiniquais qui sont loin de la métropole et à la famille de Clarissa. Je marche pour leur rendre hommage." Marie-Jeanne, Martinique.
"Nous sommes tous concernés par ce qu'il s'est passé cette semaine en France. Personne n’est à l’abri face à ces fous, il est donc important de nous montrer unis. On ne peut pas tuer des gens pour ce qu’ils disent ou ce qu’ils pensent. Je suis là pour défendre la liberté d’expression, toutes les libertés et mettre en garde aussi contre les amalgames car si on ne fait rien ça finira par une guerre entre les peuples. Alors il faut résister, braver, avancer et ne pas avoir peur. Comme on dit chez nous : Vas où tu veux, meurs où tu dois". Firmine Richard, Comédienne, Guadeloupe.
"Les réunionnais sont là pour défendre la liberté et montrer leur exemple du vivre ensemble. Nous nous devons d’être déterminés et mobilisés dans cette journée historique." Jean-Max, Réunion.
"C'était essentiel pour nous d'être là pour défendre les valeurs de notre pays." Florien, Adeline, Pierre-Luc, Réunion.
"Je suis là en tant que citoyenne. On ne peut pas nous priver de liberté. On ne peut pas attaquer les fondamentaux de la République que sont la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Ensemble, mobilisons nous pour réagir et les Ultramarins aussi doivent dirent "non" à ces menaces. Celui qui nous privera de liberté n’est pas né ! La Réunion est un exemple de vivre ensemble, nous devons le montrer." Sophie Elizéon, Réunion, déléguée interministérielle pour l'égalité des chances des Français d'Outre-Mer.
"Une de nos compatriotes a été victime de ces fanatiques, de ces barbares. Clarissa était jeune et ne faisait que son métier. Toute la France doit se sentir concernée, pour elle et pour les autres qui ont été tués. Lors de la seconde Guerre Mondiale, nos anciens n’ont pas hésité à quitter les Antilles pour venir défendre la France, aujourd’hui nous n’avons pas hésité à descendre dans la rue pour défendre à notre tour notre pays et ses valeurs. D’où qu’ils viennent, les Français doivent être unis". Marius et Georges, Guadeloupe, membre du CREFOM.
"Je tiens à vivre dans un pays libre. Je vais me battre aujourd’hui et demain même si je dois y laisser ma peau. Certains ont renoncé à venir défiler de peur d’être la cible de nouvelles attaques mais il ne faut pas ! Je tiens à ce que mes petits enfants vivent dans un pays libre." Ariane, Guadeloupe.
"Mayotte, musulmane dit non à la barbarie. Mayotte est composée à 98% de musulmans et ce n’est pas un problème chez nous. Tout le monde vit ensemble dans la tolérance. Nous devons faire passer ce message et dénoncer la barbarie". Saindou Issouf, Mayotte, Président de la Fédération des Associations Mahoraises de métropole.
"Les gens qui tuent ne sont pas des musulmans, ce sont des terroristes et je suis ici car je ne veux pas qu’il y ait d’amalgame. Que l’on soit musulman, chrétien, juif, nous devons vivre ensemble dans la paix. J’ai 14 ans et je suis choquée par ce qu’il s’est passé ces derniers jours mais je ne me laisserai pas intimider." Samia, Mayotte.
"J'ai pleuré pour tout le monde, les dessinateurs de Charlie Hebdo et les autres. J’ai 72 ans, Charlie Hebdo, j’ai grandi avec, je les ai toujours suivi. Même si on est pas d’accord avec eux, ils sont l’exemple même de la liberté d’expression et il faut défendre ça. Nous devons marcher pour tout ceux qui sont tombés." Josée, Guadeloupe.
"Je viens pour défendre la liberté de la presse et la liberté tout court. Aujourd’hui je ne suis pas Ultramarine ou Guadeloupéenne, je suis Française, nous sommes tous Français, et nous devons défendre nos valeurs." Jocelyne, Guadeloupe.
Maurice Corneille, 63 ans, n'aurait pour rien au monde loupé cette manifesation. "Je suis guadeloupéen, dit-il, je vis dans la région parisienne et je tenais à rendre hommage à "cette soeur" qui a été tué pour nous. Clarissa était de La Martinique. Je voulais lui rendre hommage", a-t-il confié à La1ère.
Flora Exty travaille à la mairie du 4e arrondissement de Paris. Cette martiniquaise de 60 ans, originaire de Saint-Pierre s'est dit très "émue" par cette grande manifestation à Paris.
Enora, 2 ans dont la maman est originaire de la Guadeloupe a participé à sa première manifestation.
"Je regrette que le prénom de cette jeune Martiniquaise ne soit pas plus repris, c'est pour cette raison que je tenais à défiler avec cette affiche : Je suis aussi Clarissia. Quelle que soit notre couleur, aujourd'hui ce sont tous les Français qui sont visés par la barbarie, y compris les Français d’Outre Mer. Il faut donc être unis, mobilisés pour dire STOP à cette violence et marcher ensemble pour faire face". Lydia, Martinique.
"Nous sommes là pour défendre la liberté et surtout la liberté de la presse. Elle ne doit pas être bâillonnée, elle est la garante de notre démocratie."
Fernel, Guadeloupe, membre du CM98 (Le Comité Marche du 23 Mai 1998).
"La France ne doit plus jamais vivre ça." Jenny, Guadeloupe.
"J’ai perdu une sœur. La mort de Clarissa m’a encore plus touché car c’est une Martiniquaise, une compatriote, une sœur. Je pense beaucoup aux autres Martiniquais qui sont loin de la métropole et à la famille de Clarissa. Je marche pour leur rendre hommage." Marie-Jeanne, Martinique.
"Nous sommes tous concernés par ce qu'il s'est passé cette semaine en France. Personne n’est à l’abri face à ces fous, il est donc important de nous montrer unis. On ne peut pas tuer des gens pour ce qu’ils disent ou ce qu’ils pensent. Je suis là pour défendre la liberté d’expression, toutes les libertés et mettre en garde aussi contre les amalgames car si on ne fait rien ça finira par une guerre entre les peuples. Alors il faut résister, braver, avancer et ne pas avoir peur. Comme on dit chez nous : Vas où tu veux, meurs où tu dois". Firmine Richard, Comédienne, Guadeloupe.
"Les réunionnais sont là pour défendre la liberté et montrer leur exemple du vivre ensemble. Nous nous devons d’être déterminés et mobilisés dans cette journée historique." Jean-Max, Réunion.
"C'était essentiel pour nous d'être là pour défendre les valeurs de notre pays." Florien, Adeline, Pierre-Luc, Réunion.
"Je suis là en tant que citoyenne. On ne peut pas nous priver de liberté. On ne peut pas attaquer les fondamentaux de la République que sont la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Ensemble, mobilisons nous pour réagir et les Ultramarins aussi doivent dirent "non" à ces menaces. Celui qui nous privera de liberté n’est pas né ! La Réunion est un exemple de vivre ensemble, nous devons le montrer." Sophie Elizéon, Réunion, déléguée interministérielle pour l'égalité des chances des Français d'Outre-Mer.
"Une de nos compatriotes a été victime de ces fanatiques, de ces barbares. Clarissa était jeune et ne faisait que son métier. Toute la France doit se sentir concernée, pour elle et pour les autres qui ont été tués. Lors de la seconde Guerre Mondiale, nos anciens n’ont pas hésité à quitter les Antilles pour venir défendre la France, aujourd’hui nous n’avons pas hésité à descendre dans la rue pour défendre à notre tour notre pays et ses valeurs. D’où qu’ils viennent, les Français doivent être unis". Marius et Georges, Guadeloupe, membre du CREFOM.
"Je tiens à vivre dans un pays libre. Je vais me battre aujourd’hui et demain même si je dois y laisser ma peau. Certains ont renoncé à venir défiler de peur d’être la cible de nouvelles attaques mais il ne faut pas ! Je tiens à ce que mes petits enfants vivent dans un pays libre." Ariane, Guadeloupe.
"Mayotte, musulmane dit non à la barbarie. Mayotte est composée à 98% de musulmans et ce n’est pas un problème chez nous. Tout le monde vit ensemble dans la tolérance. Nous devons faire passer ce message et dénoncer la barbarie". Saindou Issouf, Mayotte, Président de la Fédération des Associations Mahoraises de métropole.
"Les gens qui tuent ne sont pas des musulmans, ce sont des terroristes et je suis ici car je ne veux pas qu’il y ait d’amalgame. Que l’on soit musulman, chrétien, juif, nous devons vivre ensemble dans la paix. J’ai 14 ans et je suis choquée par ce qu’il s’est passé ces derniers jours mais je ne me laisserai pas intimider." Samia, Mayotte.
"J'ai pleuré pour tout le monde, les dessinateurs de Charlie Hebdo et les autres. J’ai 72 ans, Charlie Hebdo, j’ai grandi avec, je les ai toujours suivi. Même si on est pas d’accord avec eux, ils sont l’exemple même de la liberté d’expression et il faut défendre ça. Nous devons marcher pour tout ceux qui sont tombés." Josée, Guadeloupe.
"Je viens pour défendre la liberté de la presse et la liberté tout court. Aujourd’hui je ne suis pas Ultramarine ou Guadeloupéenne, je suis Française, nous sommes tous Français, et nous devons défendre nos valeurs." Jocelyne, Guadeloupe.
Maurice Corneille, 63 ans, n'aurait pour rien au monde loupé cette manifesation. "Je suis guadeloupéen, dit-il, je vis dans la région parisienne et je tenais à rendre hommage à "cette soeur" qui a été tué pour nous. Clarissa était de La Martinique. Je voulais lui rendre hommage", a-t-il confié à La1ère.
Flora Exty travaille à la mairie du 4e arrondissement de Paris. Cette martiniquaise de 60 ans, originaire de Saint-Pierre s'est dit très "émue" par cette grande manifestation à Paris.
Enora, 2 ans dont la maman est originaire de la Guadeloupe a participé à sa première manifestation.