Algues sargasses : le député de la Martinique Bruno-Nestor Azérot demande l'état de catastrophe naturelle

Le député de la Martinique Bruno Nestor Azerot a demandé ce mardi que le gouvernement décrète l'état de catastrophe naturelle sur l'île. La prolifération d'algues sargasses sur le littoral martiniquais est devenue "insoutenable" selon le député.
Les algues sargasses s’invitent à l'Assemblée nationale dans la discussion sur le projet de loi sur la biodiversité. "Le phénomène de ces algues qui dégagent des gaz toxiques existe depuis trois ans, mais c’est devenu insoutenable cette année", a déclaré Bruno Nestor Azerot. Le député de la Martinique a fait cette déclaration lors d'un point presse de son groupe parlementaire, la Gauche démocrate et républicaine (GDR). Le groupe a fait le point sur le débat en cours consacré au projet de loi sur la biodiversité.
     
 


"La Martinique n'a pas les moyens de lutter"      

Selon Bruno-Nestor Azérot, "la Martinique n'a pas les moyens à elle seule de lutter contre cette arrivée d'algues sargasses" venues du large. Cette prolifération avait déjà été constatée en 2011 avant de disparaître puis de revenir cette année avec une plus grande ampleur.


Un texte très important pour l'Outre-mer

Très mobilisés sur le projet de loi sur la biodiversité, les députés GDR ultramarins estiment qu'il s'agit "d'un des textes les plus importants de cette mandature pour l'Outre-mer", qui représente 80% de la biodiversité française, a expliqué le député de Guyane Gabriel Serville.
 

Le siège de l'Agence française de la biodiversité à Cayenne ?

Les élus d'Outre-mer réclament notamment une place plus importante au sein de la future Agence française de la biodiversité (AFB). Gabriel Serville a déposé, de façon symbolique, un amendement proposant que le siège de l'agence se situe en Guyane.  Le groupe GDR regroupe dix députés Front de gauche de métropole et cinq députés divers gauche d'Outre-mer.