Le 8 janvier dernier, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale martiniquaise, était abattue par Amedy Coulibaly, lors des attentats de Montrouge. Mardi 7 avril, le témoignage de l'automobiliste, dernière personne à avoir échangé avec la policière, a ému la famille de Clarissa.
Mardi 7 avril. Sonia, la tante de Clarissa Jean-Philippe, allume la télévision. A l’écran, elle découvre le témoignage d’Anne sur BFM TV. Cette jeune femme est la dernière à avoir échangé avec Clarissa.
Victime d’un accident de la route à Montrouge, le 8 janvier dernier, Anne a été prise en charge par la jeune policière martiniquaise. Les deux femmes échangent juste avant qu’Amedy Coulibaly ne sème le chaos en pleine rue, et tue de plusieurs balles Clarissa Jean-Philippe.
"J’ai beaucoup pleuré en regardant le témoignage de cette femme, raconte à la1ere.fr Sonia qui vit en région parisienne. Elle dit que Clarissa l’a rassurée après son accident, ça ne m’étonne pas. C’était touchant d’entendre et de savoir tout ça."
"Une place de la ville prendra le nom de ma fille, explique Marie-Louisa. C’est à cet endroit qu’elle s’est rendue juste avant de quitter la Martinique pour la métropole en décembre dernier. Elle y avait pris plusieurs photos. La mairie en a choisi une pour la mettre sur cette place."
Victime d’un accident de la route à Montrouge, le 8 janvier dernier, Anne a été prise en charge par la jeune policière martiniquaise. Les deux femmes échangent juste avant qu’Amedy Coulibaly ne sème le chaos en pleine rue, et tue de plusieurs balles Clarissa Jean-Philippe.
"J’ai beaucoup pleuré en regardant le témoignage de cette femme, raconte à la1ere.fr Sonia qui vit en région parisienne. Elle dit que Clarissa l’a rassurée après son accident, ça ne m’étonne pas. C’était touchant d’entendre et de savoir tout ça."
"Je lis encore ses textos"
Depuis trois mois, Sonia tente de vivre avec le souvenir de sa nièce. "Elle me manque terriblement. Nous avions l’habitude de nous voir souvent, confie Sonia, d’une voix tremblante. On échangeait des messages tous les jours. En allant au travail, je passais près de Poissy où Clarissa habitait, et je lui envoyais toujours : "Coucou de tatie". Elle me répondait. J’ai gardé tous ses textos. Je les lis encore.""C’est ma fille qui l’a secourue"
De l’autre côté de l’Atlantique, la douleur est aussi intense. Marie-Louisa, la mère de Clarissa a aussi été bouleversée par le témoignage de la jeune automobiliste, mardi 6 avril, sur BFM TV. "C’est ma fille qui l’a secourue, je suis touchée qu’elle raconte ce qu’il s’est passé ce jour-là", confie-t-elle à la1ere.fr, encore très éprouvée par le drame.Une place au nom de Clarissa Jean-Philippe à Sainte-Marie
En juin prochain, Clarissa sera à nouveau enterrée. Cette fois, son corps sera déposé dans un caveau familial financé par des dons. Au mois d’août, une plaque sera aussi inaugurée, en l’honneur de Clarissa, à Sainte-Marie où réside une partie de sa famille."Une place de la ville prendra le nom de ma fille, explique Marie-Louisa. C’est à cet endroit qu’elle s’est rendue juste avant de quitter la Martinique pour la métropole en décembre dernier. Elle y avait pris plusieurs photos. La mairie en a choisi une pour la mettre sur cette place."