Le président de la Fédération française de surf estime qu'il est impossible d'interdire le surf à La Réunion. Jean-Luc Arassus sera mardi dans l'île pour tenter de trouver des solutions après l'attaque de requin qui a coûté la vie, dimanche, à Elio 13 ans, membre du pôle espoir.
Le président de la Fédération française de surf prend l’avion ce lundi soir pour La Réunion. Jean-Luc Arassus se rend dans l’île après la terrible attaque de requin qui a coûté la vie à Elio, un enfant de 13 ans, membre du pôle espoir de surf de La Réunion.
Jean-Luc Arassus restera dans l’île jusqu’à dimanche. Il espère rencontrer tous les acteurs présents sur place. "Il faut que les personnes chargées de faire évoluer la situation prennent l’option de l’intelligence collective, nous devons trouver des solutions ensemble", défend le président de la Fédération française de surf qui estime qu’il est "impossible d’interdire le surf dans l’île".
"Le surf est inscrit dans l’ADN de La Réunion, c’est une passion incontrôlable, on ne peut pas l’interdire. Les surfeurs iront quand même à l’eau", affirme Jean-Luc Arassus qui souhaite une pratique encadrée de la discipline. "En autorisant le surf sous certaines conditions et dans un cadre sécurisé, on va diminuer la tentation de faire n’importe quoi. Le dispositif des vigies requins a déjà fait ses preuves, cette solution permettrait de détendre l’atmosphère. Si dimanche, deux spots avaient été ouverts au surf avec la présence de vigies, les jeunes surfeurs y seraient allés et ce drame n’aurait jamais eu lieu."
Jean-Luc Arassus restera dans l’île jusqu’à dimanche. Il espère rencontrer tous les acteurs présents sur place. "Il faut que les personnes chargées de faire évoluer la situation prennent l’option de l’intelligence collective, nous devons trouver des solutions ensemble", défend le président de la Fédération française de surf qui estime qu’il est "impossible d’interdire le surf dans l’île".