Reconstitution ce mercredi à Nice de l'assassinat d'Hélène Pastor et de son chauffeur : les deux suspects sont originaires des Comores

Un des deux suspects, le 27 juin 2014, à son arrivée au tribunal de Marseille
Une reconstitution de l'assassinat d'Hélène Pastor, richissime femme d'affaires monégasque, et de son chauffeur Mohamed Darwich, doit avoir lieu mercredi matin devant l'hôpital L'Archet, à Nice. Les deux assassins présumés sont originaires des Comores. 
Organisée par le magistrat en charge de l'instruction, Christophe Perruaux, de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, elle doit permettre
de déterminer les conditions dans lesquelles les deux exécutants présumés de cet assassinat ont opéré le 6 mai 2014, en fin d'après-midi. Les deux victimes étaient décédées quelques jours plus tard des suites de leurs blessures causées par une arme de chasse.

Ce jour-là, Hélène Pastor avait été abattue, ainsi que son chauffeur, au moment où elle quittait en voiture l'hôpital L'Archet après avoir rendu visite à son fils,
Gildo Pastor, qui y était hospitalisé.
 

Les deux exécutants sont originaires des Comores

Les deux exécutants présumés sont Samine Saïd A., 24 ans, né à Moroni aux Comores, soupçonné d'être le tireur, et de Alhair H., 31 ans, Marseillais d'origine comorienne, dont le rôle aurait été celui de guetteur. Ce dernier, qui reconnaît sa participation aux faits, a indiqué aux enquêteurs qu'il pensait être venu de Marseille pour participer non pas à un assassinat mais au braquage d'une personne.

Les deux suspects, actuellement écroués à la prison des Baumettes, à Marseille, sont soupçonnés d'être les auteurs d'un meurtre commis en bande organisée pour lequel sept personnes au total ont été mises en examen.
 
 

Le commanditaire présumé

Outre les deux exécutants, il s'agit du commanditaire présumé, Wojciech Janowski, compagnon de la fille d'Hélène Pastor, qui aurait agi pour mettre la main sur l'héritage de la femme d'affaires, et du coach sportif Pascal Dauriac, suspecté d'être l'organisateur, ainsi que de trois autres intermédiaires.
Près de neuf mois après l'assassinat de la femme d'affaires monégasque, la première confrontation entre Wojciech Janowski et Pascal Dauriac, avait eu lieu début février.

Ce face-à-face, "pauvre judiciairement et humainement", selon les avocats, n'avait pas duré plus d'une heure et demie entre le gendre qui avait avoué être le commanditaire de ce double assassinat avant de se rétracter, et Pascal Dauriac, recruteur présumé d'hommes de main marseillais et organisateur du "contrat".