Surprise mercredi à l'ouverture du 68ème Festival de Cannes. Christiane Taubira a foulé le célèbre tapis rouge et monté les marches du palais des festivals. Le film d'ouverture était consacré à la justice des mineurs, un thème cher à la garde des sceaux.
Cannes, sa croisette, ses stars, ses paillettes, et... sa ministre ! Hier rien ne manquait pour l'ouverture du 68ème Festival. C'est au film de la Française Emmanuelle Bercot, "La Tête haute", que revenait le privilège d'ouvrir le festival, hors compétition. Toute l'équipe du film a foulé le tapis rouge du Palais des Festivals, dont Catherine Deneuve, en robe noire et fushia, qui interprète une juge pour enfants dans ce film qui suit le parcours d'un jeune délinquant. Le film a été diversement accueilli par la critique comme le montre cet article laudateur de L'Express tandis que Le Figaro dépeint des spectateurs nettement plus circonspects.
"La Protection judiciaire de la jeunesse est un des sujets les plus sensibles dans la justice, ce que nous sommes capables de faire avec la jeunesse qui, à un moment ou à un autre, se retrouve à basculer dans la délinquance", a dit encore la ministre, qui était accompagnée de Catherine Sultan, la directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse. Pour Christine Taubira, "la rigueur avec laquelle ce film a été construit, la volonté de bien comprendre le métier de juge des enfants, la façon de percevoir le rôle des éducateurs et avoir osé aborder ce sujet complexe avec sensibilité, tout cela contribue à permettre à la société de regarder ce qui se passe".
Une ministre qui parle justice sur le tapis rouge
Présence inattendue, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a elle aussi monté les marches pour voir ce long métrage consacré à la justice des mineurs. Sur les marches, la garde des sceaux a expliqué :
"Lorsqu'un de nos enfants vacille nous devons être là pour le rattraper, pour l'aider à se relever. C'est ce que va montrer ce film, c'est vraiment un cadeau à la société"
"La Protection judiciaire de la jeunesse est un des sujets les plus sensibles dans la justice, ce que nous sommes capables de faire avec la jeunesse qui, à un moment ou à un autre, se retrouve à basculer dans la délinquance", a dit encore la ministre, qui était accompagnée de Catherine Sultan, la directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse. Pour Christine Taubira, "la rigueur avec laquelle ce film a été construit, la volonté de bien comprendre le métier de juge des enfants, la façon de percevoir le rôle des éducateurs et avoir osé aborder ce sujet complexe avec sensibilité, tout cela contribue à permettre à la société de regarder ce qui se passe".
Regardez les images de la montée des marches
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