Eramet, le groupe industriel et minier français a repris des couleurs grâce à Bruxelles et au titane avant de les perdre à cause de Londres. Explications.
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Eramet progresse de près de 3 % sur deux jours, dans le sillage d'ArcelorMittal, à la bourse de Paris. Les deux entreprises ont été dopées par une information de presse sur une enquête anti-dumping ouverte par Bruxelles sur l'acier inoxydable chinois et russe.
Sur un an, le métal produit en Nouvelle-Calédonie a perdu 33 % de sa valeur, malgré une hausse récente de 5,9 % de la production industrielle chinoise, premier consommateur mondial de nickel.
La première pierre a été posée en présence du Premier ministre Manuel Valls et des trois actionnaires d'EcoTitanium, UKAD (43,5 %), co-entreprise d'Aubert & Duval (groupe ERAMET) et d'UKTMP International, l'Etat français dans le cadre du Programme des Investissements d'Avenir opérés par l'ADEME (41,3 %), et la Caisse régionale de Crédit Agricole Centre France (15,2 %), par l'intermédiaire de sa filiale de prise de participation, CACF Développement. EcoTitanium est un projet d'investissement qui s'élève à 48,7 millions d'euros et qui permettra la création de 62 emplois directs, sans compter les emplois induits.
Dans la logique de ces informations globalement positives, Le "Call Warant" d'Eramet un produit boursier spéculatif réservé aux investisseurs, a tout de même gagné prés de 18 % en cinq jours.
Une enquête de Bruxelles, la spéculation à Londres
Cette enquête intervient alors que l'on assiste à une reprise de l'activité européenne de l'inox. Eramet est l'un des principaux fournisseurs de nickel calédonien (SLN 25) aux industriels européens de l'acier inoxydable. Cependant, l'action Eramet était en légère baisse vendredi soir dans le sillage des cours mondiaux du nickel après la publication des stocks toujours importants de la bourse des métaux de Londres (LME).Sur un an, le métal produit en Nouvelle-Calédonie a perdu 33 % de sa valeur, malgré une hausse récente de 5,9 % de la production industrielle chinoise, premier consommateur mondial de nickel.
Une innovation stratégique française
Les investisseurs s'intéressent malgré tout à Eramet avec la mise en chantier de la première usine en Europe de recyclage de titane de qualité aéronautique. Ce chantier a été ouvert le 27 avril, à Saint-Georges-de-Mons, en Auvergne.La première pierre a été posée en présence du Premier ministre Manuel Valls et des trois actionnaires d'EcoTitanium, UKAD (43,5 %), co-entreprise d'Aubert & Duval (groupe ERAMET) et d'UKTMP International, l'Etat français dans le cadre du Programme des Investissements d'Avenir opérés par l'ADEME (41,3 %), et la Caisse régionale de Crédit Agricole Centre France (15,2 %), par l'intermédiaire de sa filiale de prise de participation, CACF Développement. EcoTitanium est un projet d'investissement qui s'élève à 48,7 millions d'euros et qui permettra la création de 62 emplois directs, sans compter les emplois induits.
Près de 18 % en cinq jours
Le début de la production industrielle est prévu en 2018. Il produira des alliages de titane de qualité aéronautique aptes à être forgés dans l'aval de la filière par UKAD. Ils compléteront la gamme des alliages de nickel pur réalisée à partir des minerais calédoniens qui sont parmi les meilleurs au monde.Dans la logique de ces informations globalement positives, Le "Call Warant" d'Eramet un produit boursier spéculatif réservé aux investisseurs, a tout de même gagné prés de 18 % en cinq jours.