Arianespace renoue avec les bénéfices après une année 2014 record en termes de lancements

Arianespace a renoué avec les bénéfices l'an dernier après une année 2014 record en termes de lancements au cours de laquelle elle a confirmé sa position de leader du marché des lanceurs de satellites.
Arianespace a vu son résultat net 2014 repasser dans le vert à 3 millions d'euros, et son chiffre d'affaires bondir de 41% à 1,4 milliard d'euros (989 millions en 2013), a-t-elle indiqué dans un communiqué.
 

11 lancements et 23 satellites en orbite

"Avec 11 lancements réalisés en 2014, Arianespace a effectué un nombre de missions record au moyen des trois systèmes de lancements (Ariane 5, Soyuz et Vega, NDLR) qu'elle opère depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG)", a-t-elle précisé. Elle a mis 23 satellites en orbite.

Elle avait réalisé 7 lancements depuis le CSG en 2013 ainsi qu'un depuis Baikonur. Arianespace a par ailleurs "confirmé en 2014 sa position de Numéro 1 mondial des lancements en signant 14 contrats, dont 9 pour le lancement de satellites géostationnaires par Ariane 5".
"En 2014, le nombre record de lancements réalisés avec notre famille de lanceurs Ariane, Soyuz et Vega, nous a permis d'atteindre un chiffre d'affaires en très forte hausse et de renouer avec les bénéfices", s'est félicité le PDG Stéphane Israël, cité dans le communiqué.
 
 

Forte concurrence

"Arianespace connaît le deuxième chiffre d'affaires le plus élevé de toute son histoire", a-t-il souligné en insistant sur la nécessité de poursuivre ces efforts face à la concurrence. Celle-ci est particulièrement vive depuis l'arrivée de l'américain SpaceX, devenu le principal concurrent d'Arianespace. Pour y faire face, les Européens se sont mis d'accord en décembre dernier pour mettre au point un nouveau lanceur à l'horizon 2020, Ariane 6, qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5.
 
"Pour pérenniser ces succès et continuer de faire la course en tête, nous nous sommes engagés dans un plan de maîtrise des coûts avec l'ensemble de nos partenaires : cette démarche doit nous permettre d'améliorer notre compétitivité avant même l'arrivée d'Ariane 6 tout en préservant la fiabilité et la disponibilité exceptionnelles de nos services de lancement", a déclaré Stéphane Israël.