Le champion olympique et du monde Teddy Riner a remporté dimanche les Masters du Maroc à Rabat, malgré le poids des blessures, enchaînant quatre ippons en autant de combats, après six mois sans compétition.
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Ce succès final (+ 100 kg) dans une épreuve relevée -- la quasi-totalité des 16 meilleurs mondiaux avaient répondu présent dans chaque catégorie -- est de bon augure pour le Guadeloupéen de 26 ans dans l'optique des Mondiaux d'Astana (24-30 août). "C'était mon retour à la compétition, ça fait plaisir de s'imposer. Même blessé, j'arrive à construire. Je suis vraiment content", a réagi le champion olympique et septuple champion du monde.
Avant de débarquer au Maroc, Teddy Riner, dont la dernière compétition remontait au Grand Prix de Jeju (Corée du sud) fin novembre, avait pourtant assuré n'être qu'à "70% de sa forme". En cause, des blessures à répétition depuis deux ans, la dernière en date à un orteil. Après son opération au coude droit cet hiver, le champion des lourds avait même exprimé son mal être à l'issue d'un stage en République tchèque. "Ça a été horrible, (...) ça m'a fait un peu mal au mental, au corps, partout. Tous les voyants étaient au rouge", avait-il dit.
Face au Hongrois Barna Bor en finale, il a semblé chercher ses marques, avant de prendre irrémédiablement le dessus, jusqu'à gratifier le public d'un ultime ippon. "Ce Hongrois est très précis, très costaud. Il fallait être patient, attendre le moment opportun. J'ai réussi à mettre ippon, je suis super content, mais il reste encore beaucoup de choses à travailler", a ensuite expliqué Teddy Riner.
"L'important, c'était de construire, d'essayer des choses, sentir les mecs, les avoir dans les mains. Aujourd'hui, c'est chose faite", s'est-il encore félicité. Après le Maroc, Riner doit rentrer à Paris, passer deux jours au tournoi de tennis de Roland-Garros, puis se rendre le 31 mai au Japon pour un stage de 15 jours. "Pour la prochaine compétition, on verra. Je vais encore prendre du temps pour me soigner. Je n'ai pas envie d'arriver aux Mondiaux cassé", a-t-il souligné.
Avant de débarquer au Maroc, Teddy Riner, dont la dernière compétition remontait au Grand Prix de Jeju (Corée du sud) fin novembre, avait pourtant assuré n'être qu'à "70% de sa forme". En cause, des blessures à répétition depuis deux ans, la dernière en date à un orteil. Après son opération au coude droit cet hiver, le champion des lourds avait même exprimé son mal être à l'issue d'un stage en République tchèque. "Ça a été horrible, (...) ça m'a fait un peu mal au mental, au corps, partout. Tous les voyants étaient au rouge", avait-il dit.
"Sentir les mecs"
Dimanche, sur le tapis de Rabat, et hormis un bandage au pied droit, le Français a paru se porter comme un charme. Il a tout d'abord mis 19 secondes pour faire mordre le tatami au Roumain Simionescu, avant d'écarter avec à peine plus de difficultés le Géorgien Matiashvili. Après cet échauffement matinal, le champion incontesté des plus de 100 kg a passé la vitesse supérieure en demi-finale, face à son dauphin des Mondiaux-2014, le Japonais Ryu Schichinohe, rapidement balayé à son tour.Face au Hongrois Barna Bor en finale, il a semblé chercher ses marques, avant de prendre irrémédiablement le dessus, jusqu'à gratifier le public d'un ultime ippon. "Ce Hongrois est très précis, très costaud. Il fallait être patient, attendre le moment opportun. J'ai réussi à mettre ippon, je suis super content, mais il reste encore beaucoup de choses à travailler", a ensuite expliqué Teddy Riner.
"L'important, c'était de construire, d'essayer des choses, sentir les mecs, les avoir dans les mains. Aujourd'hui, c'est chose faite", s'est-il encore félicité. Après le Maroc, Riner doit rentrer à Paris, passer deux jours au tournoi de tennis de Roland-Garros, puis se rendre le 31 mai au Japon pour un stage de 15 jours. "Pour la prochaine compétition, on verra. Je vais encore prendre du temps pour me soigner. Je n'ai pas envie d'arriver aux Mondiaux cassé", a-t-il souligné.