Quelle sera l’ampleur des perturbations dans le ciel ? La grève des contrôleurs aériens va durer deux jours et devrait provoquer, à partir de jeudi, des annulations de vols Outre-mer. En Nouvelle-Calédonie, Aircal a déjà prévenu : la moitié des vols est annulée.
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Une nouvelle grève des contrôleurs aériens, la deuxième en trois mois, se profile pour jeudi et vendredi, après la rupture des négociations mardi soir avec le principal syndicat.
"Les négociations sont rompues. Le gouvernement estime être allé au bout du bout et fait le choix du bras de fer. Chacun prend ses responsabilités", a déclaré Roger Rousseau, secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA, majoritaire), à l'issue de plusieurs jours de discussions au secrétariat d'Etat aux Transports.
"Après 25 heures de négociations, il a été constaté l'impossibilité de parvenir à un accord" avec le SNCTA et Force ouvrière (FO), a confirmé pour sa part le cabinet du secrétaire d'Etat Alain Vidalies.
Sauf rebondissement inespéré, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demandera donc ce mercredi aux compagnies de réduire préventivement leurs programmes de vols, comme elle le fait à la veille de chaque mouvement social.
Lors de la dernière grève menée par le SNCTA, les 8 et 9 avril, 40% des vols prévus avaient été ainsi déprogrammés.
En ce qui concerne les compagnies aériennes qui desservent les Antilles et l’Océan Indien, les prévisions ne sont pas encore rendues publiques.
Selon le secrétariat d'Etat aux Transports "la négociation a échoué sur le montant de la prime exceptionnelle demandée par ces syndicats pour l'expérimentation d'une nouvelle organisation de travail". La proposition de 2 500 euros sur 10 mois pour chaque contrôleur concerné ayant "été jugée insuffisante".
Mercredi, des assemblées générales seront organisées et la question d'une nouvelle grève sera posée, "il y a de fortes probabilités pour qu'un nouveau préavis soit déposé", prévient-il. Cela pourrait intervenir dans 10 à 15 jours.
La grève de deux jours menée en avril avait conduit à l'annulation de plus de 1 300 vols et coûté 20 millions d'euros au transport aérien français, selon la Fédération de l'aviation marchande.
"Les négociations sont rompues. Le gouvernement estime être allé au bout du bout et fait le choix du bras de fer. Chacun prend ses responsabilités", a déclaré Roger Rousseau, secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA, majoritaire), à l'issue de plusieurs jours de discussions au secrétariat d'Etat aux Transports.
"Après 25 heures de négociations, il a été constaté l'impossibilité de parvenir à un accord" avec le SNCTA et Force ouvrière (FO), a confirmé pour sa part le cabinet du secrétaire d'Etat Alain Vidalies.
Des vols annulés ?
Alain Vidalies déplore "le choix de la grève, qui aura des conséquences lourdes sur le transport aérien, tant national qu'européen, et pénalisera fortement les passagers, en cette période de départs en vacances".Sauf rebondissement inespéré, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demandera donc ce mercredi aux compagnies de réduire préventivement leurs programmes de vols, comme elle le fait à la veille de chaque mouvement social.
Lors de la dernière grève menée par le SNCTA, les 8 et 9 avril, 40% des vols prévus avaient été ainsi déprogrammés.
Quelles conséquences Outre-mer ?
Tous les vols peuvent être concernés par ces annulations, y compris Outre-mer. Difficile, pour l’instant, d’évaluer l’ampleur des perturbations. En Nouvelle-Calédonie, la compagnie Aircal annonce déjà 36 vols maintenus seulement, sur 76. Sur 1500 passagers réservés, plus de 600 seront directement impactés par une annulation. Ils devraient être prévenus directement par la compagnie, par SMS, ou par téléphone. En revanche, il n'y aura pas de modification du programme de vols d'Aircalin, jeudi.En ce qui concerne les compagnies aériennes qui desservent les Antilles et l’Océan Indien, les prévisions ne sont pas encore rendues publiques.
Pourquoi la grève ?
Les principaux sujets de mécontentement sont : le budget de la navigation aérienne, la refonte des primes de la fonction publique, et l’évolution des conditions d'emploi.Selon le secrétariat d'Etat aux Transports "la négociation a échoué sur le montant de la prime exceptionnelle demandée par ces syndicats pour l'expérimentation d'une nouvelle organisation de travail". La proposition de 2 500 euros sur 10 mois pour chaque contrôleur concerné ayant "été jugée insuffisante".
Rebelote mi-juillet ?
La remise en cause de diverses primes a mis ces dernières semaines le corps des contrôleurs en ébullition. L'Usac-CGT, l'Unsa et le Spac-CFDT avaient également appelé à la grève mardi et mercredi, avant de lever leur préavis en fin de semaine dernière.Mercredi, des assemblées générales seront organisées et la question d'une nouvelle grève sera posée, "il y a de fortes probabilités pour qu'un nouveau préavis soit déposé", prévient-il. Cela pourrait intervenir dans 10 à 15 jours.
La grève de deux jours menée en avril avait conduit à l'annulation de plus de 1 300 vols et coûté 20 millions d'euros au transport aérien français, selon la Fédération de l'aviation marchande.