Trois nouveaux cas autochtones de dengue, une maladie transmise par le moustique tigre, ont été diagnostiqués dans un quartier du sud-est de Nîmes, où deux malades avaient déjà été recensés.
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Ces trois malades ont été dépistés à la suite d'une enquête de terrain des autorités sanitaires, réalisée fin août après la découverte de deux premiers cas dans une même famille. Ils sont aujourd'hui "guéris et en bonne santé", explique une porte-parole de l'Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon.
Des opérations de désinsectisation
La dengue, qui se transmet à l'homme uniquement par une piqûre du moustique tigre (Aedes albopictus) en métropole, est une maladie généralement
bénigne qui entraîne des complications dans environ 1% des cas. A Nîmes, les autorités ont mené des opérations de désinsectisation pour tenter de se débarrasser des moustiques tigre et de leurs larves, et appellent la population à y contribuer en veillant notamment à ne pas laisser d'eau stagnante chez eux, et à se protéger avec des anti-moustiques et des vêtements longs.
Pas d'autres cas autochtones depuis le 1er mai
Les autorités sanitaires parlent de cas "autochtone" quand une personne a contracté la maladie sans avoir, dans les 15 jours précédents, voyagé dans une zone où circule le virus. Du 1er mai au 28 août 2015, aucun autre cas de dengue autochtone n'a été recensé en France métropolitaine, selon l'Institut national de veille sanitaire, mais 62 cas de dengue "importée" par des malades qui avaient voyagé dans des zones infestées ont été diagnostiqués.