Les Bleus affrontent l’Espagne ce jeudi soir à 21h à Villeneuve-d'Ascq, en demi-finale du Championnat d’Europe de basket. Florent Piétrus, le plus capé de la bande de Tony Parker avec 211 sélections, est préparé. Interview.
•
C’est un match décisif pour la France, qui affronte ce soir sa rivale historique, l’Espagne, en demi-finale du Championnat d’Europe de basket. Eliminés par les Bleus en demi-finale de l'Euro 2013 puis en quarts de finale du Mondial de basket 2014, qui plus est à domicile, les Ibériques ont soif de revanche. L’enjeu est également une place pour Rio l’an prochain, l’équipe allant en finale étant automatiquement qualifiée pour les Jeux Olympiques. Mercredi, Florent Piétrus confiait ses impressions avant le match.
Après toutes ces années de rivalité, est-ce relativement facile de préparer un match contre l'Espagne ou y mettez-vous toujours un soin particulier ?
Florent Piétrus : Ce match a une saveur particulière pour moi, parce que j'ai joué pendant dix ans en Espagne (2004-2013). Je connais la plupart des joueurs. Cette rivalité te pousse aussi à te préparer autrement. On sait que cela va être un gros combat. Depuis hier (mardi), j'ai ce match en tête. Il faudra être prêt. Que ce soit lors des matches amicaux ou ceux en compétition, jouer contre l'Espagne n'a jamais été de tout repos. Il y a souvent eu beaucoup de tension. C'est ce qui fait que la rivalité est rude.
La victoire de 2013 a-t-elle changé quelque chose ?
Ce n'était pas facile. On perdait de quatorze points à la mi-temps. On a retrouvé un sursaut d'orgueil en deuxième mi-temps. Maintenant, on sait que l'on peut les battre mais il y a toujours cette crainte... Même si on joue à domicile et que notre parcours est sans défaite jusqu'à présent, on sait que c'est toujours compliqué contre l'Espagne. Il ne faut pas croire que nous partons confiants. Nous restons méfiants.
La défense aura une importance cruciale...
En effet, il faudra défendre comme des chiens pendant quarante minutes. On l'a fait sur deux matches (huitièmes et quarts) avec des hauts et des bas. Demain (jeudi), il faudra le faire d'entrée parce que l'Espagne est une équipe qui a dominé le basket européen pendant plusieurs années. On n'aura pas le droit à l'erreur. Il faudra faire le match parfait. Notre force, c'est que nous sommes méfiants. Avoir trop de confiance nous aurait pénalisés. Le fait de craindre l'Espagne nous poussera vraiment à nous donner à fond. Nous serons comme des morts de faim. Cette équipe a envie d'aller au bout de l'histoire. Cela passe par un très grand match.
Après toutes ces années de rivalité, est-ce relativement facile de préparer un match contre l'Espagne ou y mettez-vous toujours un soin particulier ?
Florent Piétrus : Ce match a une saveur particulière pour moi, parce que j'ai joué pendant dix ans en Espagne (2004-2013). Je connais la plupart des joueurs. Cette rivalité te pousse aussi à te préparer autrement. On sait que cela va être un gros combat. Depuis hier (mardi), j'ai ce match en tête. Il faudra être prêt. Que ce soit lors des matches amicaux ou ceux en compétition, jouer contre l'Espagne n'a jamais été de tout repos. Il y a souvent eu beaucoup de tension. C'est ce qui fait que la rivalité est rude.
La victoire de 2013 a-t-elle changé quelque chose ?
Ce n'était pas facile. On perdait de quatorze points à la mi-temps. On a retrouvé un sursaut d'orgueil en deuxième mi-temps. Maintenant, on sait que l'on peut les battre mais il y a toujours cette crainte... Même si on joue à domicile et que notre parcours est sans défaite jusqu'à présent, on sait que c'est toujours compliqué contre l'Espagne. Il ne faut pas croire que nous partons confiants. Nous restons méfiants.
La défense aura une importance cruciale...
En effet, il faudra défendre comme des chiens pendant quarante minutes. On l'a fait sur deux matches (huitièmes et quarts) avec des hauts et des bas. Demain (jeudi), il faudra le faire d'entrée parce que l'Espagne est une équipe qui a dominé le basket européen pendant plusieurs années. On n'aura pas le droit à l'erreur. Il faudra faire le match parfait. Notre force, c'est que nous sommes méfiants. Avoir trop de confiance nous aurait pénalisés. Le fait de craindre l'Espagne nous poussera vraiment à nous donner à fond. Nous serons comme des morts de faim. Cette équipe a envie d'aller au bout de l'histoire. Cela passe par un très grand match.