Après les propos de Nadine Morano sur la "race blanche", les députés martiniquais, réunionnais et guyanais du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine), réclament à nouveau un texte législatif pour supprimer le mot "race" de la loi.
•
En pleine polémique autour des propos de Nadine Morano sur la "race blanche", les députés Front de Gauche ainsi que plusieurs députés ultramarins du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine), réclament un texte pour supprimer le mot "race" de la loi. Ils demandent à ce que le gouvernement inscrive à l'ordre du jour du Sénat la proposition de loi supprimant ce mot de la législation.
Les députés ultramarins qui sont signataires de cette demande sont les Martiniquais, Bruno Nestor Azerot, Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor ; le Guyanais, Gabriel Serville ainsi que la Réunionnaise, Huguette Bello.
A la différence des responsables politiques de tous bords, qui "s'en tiennent aux postures et autres incantations" à leurs yeux, ces députés ont fait valoir dans un communiqué qu'ils avaient entrepris de "s'attaquer au fond du problème en mettant en cause la persistance de la notion de race dans notre législation".
Les députés ultramarins qui sont signataires de cette demande sont les Martiniquais, Bruno Nestor Azerot, Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor ; le Guyanais, Gabriel Serville ainsi que la Réunionnaise, Huguette Bello.
"Des propos écœurants"
Après avoir jugé que "le silence de l'ancien président de la République" Nicolas Sarkozy était devenu "honteusement assourdissant", le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a considéré que "ses propos écœurants établissant un lien intrinsèque entre une prétendue - race blanche - et la définition de la population française devraient être sévèrement sanctionnés par sa famille politique".A la différence des responsables politiques de tous bords, qui "s'en tiennent aux postures et autres incantations" à leurs yeux, ces députés ont fait valoir dans un communiqué qu'ils avaient entrepris de "s'attaquer au fond du problème en mettant en cause la persistance de la notion de race dans notre législation".