Abadio O. comparaît ce lundi 19 octobre devant la cour d’assises du Val d’Oise. Agé de 67 ans, il aurait tué son épouse en 2012 par jalousie après avoir trouvé une image du chanteur de zouk antillais dans son sac à main.
Le 6 janvier 2012, Abadio O, un homme aujourd'hui âgé de 67 ans ans tuait son épouse à coups de machette à Garges-les-Gonesse en région parisienne. Son tort : posséder dans son sac à main une photo du chanteur de zouk antillais Francky Vincent. La découverte de l’image du chanteur de "Fruit de la passion" a mis le mari hors de lui, pensant que sa femme lui était infidèle.
L’homme comparaît à partir de lundi matin devant la cour d’assises du Val-d’Oise. Il doit s’expliquer sur ce coup de folie survenu dans un contexte de problèmes psychiatriques, "une altération de son discernement ou une forme de schizophrénie", selon les médecins. Malade et sans travail depuis 2007, l'accusé ne supportait plus la vie sociale de sa femme et était convaincu qu'elle avait un amant. Selon son avocate Maître Sonia Barthélémy, il avait connu des "épisodes délirants et était sous traitement neuroleptique".
L'avocate a ajouté que la photo de Francky Vincent n'était "pas le cœur du dossier" mais seulement "un déclencheur".
L’homme comparaît à partir de lundi matin devant la cour d’assises du Val-d’Oise. Il doit s’expliquer sur ce coup de folie survenu dans un contexte de problèmes psychiatriques, "une altération de son discernement ou une forme de schizophrénie", selon les médecins. Malade et sans travail depuis 2007, l'accusé ne supportait plus la vie sociale de sa femme et était convaincu qu'elle avait un amant. Selon son avocate Maître Sonia Barthélémy, il avait connu des "épisodes délirants et était sous traitement neuroleptique".
La photo de Francky Vincent : un "déclencheur"
"Cela fut une violence extrême, inouïe, et en même temps inédite. Il n’y a rien eu, dans l’histoire du couple, qui aurait pu laisser présager de tels faits. Il n’y a pas eu d’épisode de violence. Il n’était pas question d’adultère. C’était une famille sans histoire", a détaillé au Parisien Maître Barbara Boamah qui représente les deux filles du couple. "C’est un drame dont les filles ne se remettent pas, trois ans après. C’est un acte qui n’est toujours pas expliqué aujourd’hui. Les filles de la victime attendent toujours une réponse", a-t-elle ajouté au quotidien francilien.L'avocate a ajouté que la photo de Francky Vincent n'était "pas le cœur du dossier" mais seulement "un déclencheur".