Réalisé dans les studios Pipangaï installés au Port, ce conte initiatique est le premier long-métrage entièrement fabriqué sur l’île. Le film a demandé plus de deux ans de conception.
Mercredi 21 octobre sort en salle un film d’animation qui va faire parler de lui. "Adama", premier long-métrage totalement conçu et tourné sur l’île de La Réunion, raconte l’histoire d’un enfant de 12 ans vivant dans un village isolé d’Afrique de l’Ouest. Lorsque son frère disparaît, Adama décide de partir à sa recherche. Sa quête le mène dans une Europe à feu et à sang, ravagée par la première Guerre mondiale dans laquelle son aîné s’est engagée en tant que tirailleur.
Le choix de La Réunion s’est très vite imposé dans l’équipe. "Nous voulions faire le film dans un seul endroit. Lorsque l’opportunité de l’île s’est présentée, nous n’avons pas hésité", se souvient Simon Rouby, le réalisateur du film. "Dès qu’on a découvert l’histoire de ce petit garçon qui voulait aller du sud au nord, nous nous sommes mis en tête de chercher un studio dans l'hémisphère sud. C’était bien mieux qu’à Paris avec le métro à côté", ajoute Séverine Lathuillière, coproductrice d’Adama. Et de vanter les facilités logistiques et d’organisation pour se rentre sur l’île depuis l’Hexagone.
"Cela nous a convaincu. L’ILOI forme des artistes et des animateurs qui s’exportent dans le monde entier. Beaucoup sont revenus pour le film comme Grégory Naud qui travaille à Sydney. Un tiers de notre équipe était composé de Réunionnais", rappelle à la1ere.fr Simon Rouby. Animation, mise en couleur, peinture des décors, composition, tout a été fait sur place. Les visages des personnages, d'abord sculptés dans l'argile par l'artiste Michel Lauricella, ont été scannés puis travaillés sur ordinateur.
En revanche, la postproduction, de l'étalonnage à la musique en passant par le doublage, a été réalisée à Paris.
Faites glisser la barre verticale pour découvrir le cirque de Mafate que rappelle le village d'Adama :
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Des séquences du film ont même été tournée avec du sable venu de La Réunion. "Quoi de mieux qu’un environnement de rêve dans une île merveilleuse, un endroit à l’énergie singulière", sourit Séverine Lathuillière qui se rappelle avec nostalgie de ces "journées commencée à l’aube et terminée au coucher du soleil". "Là-bas, ils ont trouvé l’atmosphère qu’il fallait pour travailler, au calme. Je sais qu’ils ont eu du mal à repartir", conclut le rappeur Oxmo Puccino, habitué de l’île, qui double le personnage de Djo.
"Adama" sort en salle le mercredi 21 octobre.
Le choix de La Réunion s’est très vite imposé dans l’équipe. "Nous voulions faire le film dans un seul endroit. Lorsque l’opportunité de l’île s’est présentée, nous n’avons pas hésité", se souvient Simon Rouby, le réalisateur du film. "Dès qu’on a découvert l’histoire de ce petit garçon qui voulait aller du sud au nord, nous nous sommes mis en tête de chercher un studio dans l'hémisphère sud. C’était bien mieux qu’à Paris avec le métro à côté", ajoute Séverine Lathuillière, coproductrice d’Adama. Et de vanter les facilités logistiques et d’organisation pour se rentre sur l’île depuis l’Hexagone.
Travailler avec des talents locaux
Pendant près de deux ans, une cinquantaine de personnes s’installe au Port, dans les locaux de Pipangaï production. Ils emportent avec eux nombre de technologies de haut niveau, équipant ainsi des studios en sommeil depuis quelques années. Leur avantage : être situé dans la même ville que l’Institut de l’image de l’océan Indien (ILOI), une école spécialisée dans l’animation et vivier de talents."Cela nous a convaincu. L’ILOI forme des artistes et des animateurs qui s’exportent dans le monde entier. Beaucoup sont revenus pour le film comme Grégory Naud qui travaille à Sydney. Un tiers de notre équipe était composé de Réunionnais", rappelle à la1ere.fr Simon Rouby. Animation, mise en couleur, peinture des décors, composition, tout a été fait sur place. Les visages des personnages, d'abord sculptés dans l'argile par l'artiste Michel Lauricella, ont été scannés puis travaillés sur ordinateur.
En revanche, la postproduction, de l'étalonnage à la musique en passant par le doublage, a été réalisée à Paris.
Faites glisser la barre verticale pour découvrir le cirque de Mafate que rappelle le village d'Adama :
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La Réunion : source d’inspiration
L’île, sa nature et ses habitants ont été source d’inspiration pour l’équipe du film. "La diversité des paysages nous a beaucoup séduit", souffle Simon Rouby, "Adama vient d’un cirque de falaises", comme le célèbre cirque de Mafate situé à quelques heures du Port.Des séquences du film ont même été tournée avec du sable venu de La Réunion. "Quoi de mieux qu’un environnement de rêve dans une île merveilleuse, un endroit à l’énergie singulière", sourit Séverine Lathuillière qui se rappelle avec nostalgie de ces "journées commencée à l’aube et terminée au coucher du soleil". "Là-bas, ils ont trouvé l’atmosphère qu’il fallait pour travailler, au calme. Je sais qu’ils ont eu du mal à repartir", conclut le rappeur Oxmo Puccino, habitué de l’île, qui double le personnage de Djo.
"Adama" sort en salle le mercredi 21 octobre.
En bonus, un extrait d'"Adama" :