La députée de Polynésie Maina Sage demande l'équivalent d'un fonds vert pour les Outre-mer

Jean-Claude Fruteau, député de La Réunion, Maina Sage, députée de Polynésie, George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer et Ibrahim Aboubacar, député de Mayotte
Maina Sage, députée de la Polynésie et Ibrahim Aboubacar, député de Mayotte ont présenté ce mercredi un rapport à la ministre des Outre-mer sur les conséquences du changement climatique. Ils demandent des moyens pour permettre l'adaptation des collectivités face au réchauffement qui s'annonce.
Maina Sage, députée de Polynésie et Ibrahim Aboubacar n'étaient pas peu fiers de montrer à George Pau-Langevin le fruit de trois mois d'enquêtes menées localement. "Notre rapport émanant de la délégation Outre-mer à l'Assemblée nationale dresse un état des lieux des connaissances sur les initiatives locales et les pratiques traditionnelles, précise Maina Sage. L'Outre-mer représente 80% de la biodiversité et 97% des mers françaises, mais nous ne bénéficions pas du fonds vert pour lequel se bat la France pour les îles les plus vulnérables, nous demandons un fonds spécifique". 

Outre-mer dans la délégation France à la COP21

Les conséquences du changement climatique sont désormais connues Outre-mer. La hausse du niveau des mers, l’augmentation de la température des océans, le risque d’augmentation des cyclones et de leur intensité. Pour Ibrahim Aboubar, député de Mayotte : "il y a urgence à se poser les bonnes questions et apporter les bonnes réponses". George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer ne s'est pas engagée en faveur de la création d'un fonds spécifique à l'Outre-mer, en revanche, elle s'est engagée à ce que 'l'Outre-mer soit présente dans la délégation française à la COP21". 
 

Energies renouvelables 

Le rapport décrit les actions menées en faveur des énergies renouvelables, des politiques des transports et de la construction bioclimatique. Par ailleurs, les stratégies d’adaptation fondées sur la nature comme la gestion du littoral, la protection de la biodiversité, la réponse à la précarisation de l’habitat liée notamment au risque de submersion et la transformation des activités agricoles sont également développées. Le rapport fait aussi la promotion des savoir-faire traditionnels et des capacités d’innovation des Outre-mer.