Les Français ont été invités par François Hollande à "pavoiser" leur lieu d'habitation avec un drapeau bleu, blanc, rouge vendredi à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Dans les Outre-mer, l'appel n'a pas mobilisé.
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Pas de drapeau à la maison, pas le temps de s'organiser, pas informé ou crainte d'une récupération politique ? Quelle que soit la raison, le constat est là. Les Outre-mer ne se sont pas beaucoup mobilisés pour afficher à leurs fenêtres les couleurs de la France en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.
"On préférerait éviter" cette augmentation, dit le président du conseil de surveillance Luc Doublet, qui recense deux autres événements où les ventes du drapeau tricolore avaient significativement augmenté: la mort du Général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la coupe du monde de football en 1998. L'entreprise familiale qui se présente comme le "leader européen dans le domaine de la fabrication de drapeaux" sur son site Internet, a été créée en 1832 dans le Nord et compte 350 salariés dans le monde et 150 en France. En 2014, son chiffre d'affaires était de 22 millions d'euros.
Regardez le reportage à La Réunion de David Couanon et Valérie Rubis:
Quelques internautes ont néanmoins répondu à l'appel de François Hollande et, plus modestement, à celui lancé par la1ere.fr sur notre site Facebook, en envoyant quelques photos de La Réunion, de Guadeloupe, de Mayotte et de Guyane:L'appel de François Hollande
"Pavoiser" leur domicile. C'est avec cette formule que François Hollande a invité les Français à rendre hommage, vendredi, aux victimes des attentats du 13 novembre. Un appel prolongé par le gouvernement qui, de son côté, a encouragé les internautes à "pavoiser le web" :"Nous vendons entre deux à trois fois plus de drapeaux français qu'habituellement"
Après les attentats du 13 novembre, les ventes du drapeau tricolore ont "plus que doublé",indique l'entreprise Doublet, leader européen de la fabrication de drapeaux, implantée à Avelin, près de Lille. "Nous vendons entre deux à trois fois plus de drapeaux français qu'habituellement", a indiqué le directeur marketing de Doublet, Arnaud Meunier. En outre, la fréquentation du site Internet est passée de 1.000 visites par jour à 10.000 dès le week-end suivant les attentats, "les pages les plus consultées étant les articles informatifs comme: "Comment mettre les drapeaux en berne" ?", confie Arnaud Meunier, précisant que les particuliers représentaient 30% des ventes."On préférerait éviter" cette augmentation, dit le président du conseil de surveillance Luc Doublet, qui recense deux autres événements où les ventes du drapeau tricolore avaient significativement augmenté: la mort du Général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la coupe du monde de football en 1998. L'entreprise familiale qui se présente comme le "leader européen dans le domaine de la fabrication de drapeaux" sur son site Internet, a été créée en 1832 dans le Nord et compte 350 salariés dans le monde et 150 en France. En 2014, son chiffre d'affaires était de 22 millions d'euros.