Diana Codassé a été condamnée à 20 ans de réclusion. La cour d'assises des Pyrénées Atlantique l'a reconnue coupable de violences répétées ayant entraîné la mort de son fils Killian. Son compagnon, Mathieu May a été condamné à 30 ans.
Ils ont pris le maximum. Le verdict a suivi les réquisitions du procureur: trente ans pour le beau-père, 20 ans pour la mère. Tout comme son compagnon, la Martiniquaise Diana Codassé a attendu le dernier jour de son procès pour enfin reconnaître les faits. Après trois jours passés dans le mensonge et le déni, le couple a enfin admis avoir, le 3 septembre 2013, frappé à mort Killian, âgé de 4 ans.
"On n'est pas sur une explosion de violence de quelques instant. On est sur un épisode de violence qui s'écoule et qui s'installe sur plus de six heures, et qui débouche sur la mort d'un enfant, ce qui est tout à fait exceptionnel", a déclaré au micro de France Bleu l'avocat général Jean-Christophe Muller.
"Cet enfant, la mort l'a sauvé. Je pense qu'on aurait encore continué de lui donner des coups. Des coups de ceinture, des coups de poing et des coups de pied", a de son côté estimé Annie Gourgues présidente de l'association la Mouette, unique partie civile au procès
"On est sur un épisode de violence qui s'installe"
Le calvaire du petit garçon, qualifié de "voyage au bout de la nuit" par l'avocat général a duré plus de six heures. Six heures pendant lesquelles Killian a été battu tour à tour par sa mère et son beau-père dans l'appartement de ce dernier. Admis à l'hôpital de Pau l'issue de cette nuit d'horreur, le petit garçon a succombé à un œdème cérébral majeur."On n'est pas sur une explosion de violence de quelques instant. On est sur un épisode de violence qui s'écoule et qui s'installe sur plus de six heures, et qui débouche sur la mort d'un enfant, ce qui est tout à fait exceptionnel", a déclaré au micro de France Bleu l'avocat général Jean-Christophe Muller.
"Cet enfant, la mort l'a sauvé. Je pense qu'on aurait encore continué de lui donner des coups. Des coups de ceinture, des coups de poing et des coups de pied", a de son côté estimé Annie Gourgues présidente de l'association la Mouette, unique partie civile au procès