C’est peut-être la fin d'une légende. Les disparitions soudaines des navires osant s’aventurer dans le triangle des Bermudes ne seraient dues qu’à… des poches de gaz. C'est du moins l'idée avancée dans un article de Sciences et Avenir.
A l’origine de cette hypothèse, l’étude des dolines sibériennes, dans la péninsule de Yamal, en Sibérie. Ces monticules formés par la présence de méthane, s’ouvriraient sans prévenir, libérant le gaz et devenant d’immenses cratères.
Réchauffement climatique
Un phénomène similaire serait d’ailleurs également en cours actuellement sous l’eau, dans la partie sud de la mer de Kara, mer bordière de l’océan Arctique, explique l'article de
Sciences et Avenir. Le méthane, jusque là stabilisé sous forme de glace, serait devenu gaz sous l'effet du réchauffement climatique exerçant une forte pression. Deux monticules ont été repérés.
Les bateaux comme aspirés
Pour certains scientifiques, ce sont donc ces mêmes émanations de gaz naturel qui auraient pu se produire dans la zone constituant le célèbre triangle des Bermudes, entre l’archipel des Bermudes, Miami et Porto Rico. Ces libérations soudaines de méthane entraîneraient une diminution de la densité de l’eau et libéreraient un nuage de bulles sur lequel les navires ne pourraient plus naviguer. Les bateaux présents dans la zone au mauvais moment seraient alors comme aspirés. Un phénomène qui pourrait également perturber la trajectoire des avions… et modifierait aussi de nombreux récits d'aventure.