Trois hommes comparaissaient ce lundi devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour avoir joué les intermédiaires en récupérant un colis provenant de Martinique et contenant 953 grammes de cocaïne d'une valeur estimée à 200 000 euros.
Les faits remontent à octobre 2014. Le colis, envoyé depuis Fort-de-France, est intercepté par les douanes à l’aéroport de Roissy indique le Parisien qui ajoute que "les enquêteurs, afin de coincer les trafiquants, laissent le colis voyager jusqu’à son destinataire, pour l’interpeller en flagrant délit. L’adresse inscrite sur le paquet emmène la drogue, cachée dans des briques de jus de fruit, jusqu’à Ecouen. Mais l’adresse va changer entre-temps. La technique est classique. Elle est même monaie courante chez Chronopost, d'après l'un des prévenus. Il s’agit, pour l’expéditeur qui reste inconnu, d’inscrire une adresse factice sur le colis. A l’aide d’un petit dessous-de-table glissé au livreur, le paquet est finalement transporté à une autre adresse, inconnue de la justice."
Trois personnes sont soupçonnés d'avoir joué les intermédiaires. Le premier aurait fait le lien permettant le transfert du colis entre l'expéditeur et le destinataire final. Un deuxième, ancien employé de la société Chronopost, se serait chargé de détourner la drogue et le troisième aurait "finalisé la combine", toujours selon le Parisien.
Devant le tribunal correctionnel de Pontoise, les trois hommes ont juré ne pas connaître le contenu du colis. Une version qui n'a pas convaincu la Procureur qui a mis en avant les multiples communications entre les trois prévenus durant les faits.
Trois personnes sont soupçonnés d'avoir joué les intermédiaires. Le premier aurait fait le lien permettant le transfert du colis entre l'expéditeur et le destinataire final. Un deuxième, ancien employé de la société Chronopost, se serait chargé de détourner la drogue et le troisième aurait "finalisé la combine", toujours selon le Parisien.
Devant le tribunal correctionnel de Pontoise, les trois hommes ont juré ne pas connaître le contenu du colis. Une version qui n'a pas convaincu la Procureur qui a mis en avant les multiples communications entre les trois prévenus durant les faits.