La justice dominicaine doit fixer mercredi le calendrier du procès en appel de quatre Français condamnés dans l'affaire dite "Air Cocaïne", marquée par la rocambolesque exfiltration des deux pilotes condamnés à 20 ans de prison pour trafic de drogue, a-t-on appris mardi auprès des avocats.
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Maître Julien Pinelli, avocat de Nicolas Pisapia, toujours présent en République dominicaine où il est assigné à résidence, a expliqué à l'AFP qu'une audience de fixation était prévue mercredi à Saint-Domingue pour établir le calendrier du procès en appel. "Il y a une audience demain et nous sommes convoqués", a confirmé mardi à l'AFP Maria Elena Gratereaux, l'avocate des pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos, qui ont fui l'île fin octobre. L'affaire remonte à la nuit du 19 au 20 mars 2013, quand la police dominicaine, renseignée notamment par les États-Unis, intercepte sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana un Falcon 50 avec 26 valises contenant 680 kilos de cocaïne à son bord. Pascal Fauret et Bruno Odos ont été condamnés en août 2015 par la justice dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de drogue.
Les deux autres Français restés sur l'île, Nicolas Pisapia et l'apporteur d'affaires Alain Castany, ont également fait appel après leur condamnation à 20 ans de prison. Si Pisapia devrait être présent mercredi, Castany, qui a été renversé en octobre par une moto, ne pourra pas être à l'audience à cause de problèmes de santé, a expliqué son avocate Luz Diaz.
Les quatre Français condamnés ont clamé leur innocence au procès. Leur défense avait en vain réclamé l'acquittement, plaidant que rien ne prouvait qu'ils savaient
que de la drogue se trouvait à bord de l'avion.
Les deux pilotes qui ont fui la République dominicaine toujours en détention en France
Le 28 octobre, alors qu'ils étaient en liberté conditionnelle avec interdiction de sortie du territoire dans l'attente de l'examen de leur appel, ils ont fui ce pays des Caraïbes par bateau pour rejoindre l'île antillaise franco-néerlandaise de Saint-Martin avant d'arriver par avion à la Martinique d'où ils ont gagné, toujours par avion, la métropole. Peu après leur retour en France, ils ont été placés en détention provisoire début novembre par la justice française, qui enquête sur ce vaste trafic international de drogue. La justice a confirmé le 19 novembre leur maintien en détention.Les deux autres Français restés sur l'île, Nicolas Pisapia et l'apporteur d'affaires Alain Castany, ont également fait appel après leur condamnation à 20 ans de prison. Si Pisapia devrait être présent mercredi, Castany, qui a été renversé en octobre par une moto, ne pourra pas être à l'audience à cause de problèmes de santé, a expliqué son avocate Luz Diaz.
Les quatre Français condamnés ont clamé leur innocence au procès. Leur défense avait en vain réclamé l'acquittement, plaidant que rien ne prouvait qu'ils savaient
que de la drogue se trouvait à bord de l'avion.