Les laboratoires pharmaceutiques et les scientifiques s'activent pour tenter de mettre au point un vaccin contre la maladie provoquée par le virus zika, présent désormais dans 23 pays et territoires du continent américain, où il se propage rapidement.
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Le Brésil, pays le plus touché, a signalé d'ores et déjà 3.700 cas de microcéphalie, dont les scientifiques soupçonnent très fortement le virus Zika d'être responsable. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), piquée par les reproches qui lui avaient été adressés d'avoir réagi trop lentement à l'épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l'Ouest, a convoqué une réunion d'urgence pour lundi afin d'élaborer une riposte à la propagation du virus Zika.
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a déclaré vendredi la guerre contre le virus zika, appelant à une mobilisation nationale pour éradiquer le virus du genre Aedes responsable de l'épidémie. "Nous n'avons pas encore de vaccin contre le Zika. La seule chose que nous pouvons faire est de combattre ce moustique", a-t-elle dit à la presse, lors d'une visite dans un des centres sanitaires chargés de faire face à l'épidémie.
Ceux qui s'emploient à mettre au vaccin ont fait savoir qu'un vaccin ne serait pas disponible pour le grand public avant des mois au moins, sinon des années. La perspective la plus rapprochée de vaccin pourrait venir d'un consortium qui comprend notamment la société pharmaceutique Inovio, laquelle a parlé d'une possibilité de vaccin à des fins d'urgence d'ici la fin de l'année. L'action Inovio a gagné plus de 15% vendredi lors des échanges.
Un autre fabricant de vaccins, Replikins, dont le siège est à Boston, dit se préparer à des expériences sur des animaux, en vue d'élaborer un vaccin, dans les 10 jours à venir. Les résultats de ces essais sur des souris et des lapins devraient être connus dans deux mois environ, a dit à Reuters le président de Replikins, Samuel Bogoch.
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a déclaré vendredi la guerre contre le virus zika, appelant à une mobilisation nationale pour éradiquer le virus du genre Aedes responsable de l'épidémie. "Nous n'avons pas encore de vaccin contre le Zika. La seule chose que nous pouvons faire est de combattre ce moustique", a-t-elle dit à la presse, lors d'une visite dans un des centres sanitaires chargés de faire face à l'épidémie.
Malformations néonatales
Le virus zika affecte le Brésil alors qu'il prépare les Jeux olympiques prévus à Rio de Janeiro du 5 au 21 août, qui attireront des centaines de milliers d'athlètes, de membres d'équipes et de spectateurs. Le zika était considéré comme une maladie relativement bénigne, jusqu'à ce que les services sanitaires du Brésil estiment qu'il y avait lieu de s'inquiéter pour les femmes enceintes. Le virus a été relié à plusieurs milliers de malformations néonatales, dont des microcéphalies, une anomalie de la croissance de la boîte crânienne, et des déficiences sévères de la vue. D'après l'OMS, la maladie due au virus zika pourrait toucher à terme trois à quatre millions de personnes principalement en Amérique latine.Ceux qui s'emploient à mettre au vaccin ont fait savoir qu'un vaccin ne serait pas disponible pour le grand public avant des mois au moins, sinon des années. La perspective la plus rapprochée de vaccin pourrait venir d'un consortium qui comprend notamment la société pharmaceutique Inovio, laquelle a parlé d'une possibilité de vaccin à des fins d'urgence d'ici la fin de l'année. L'action Inovio a gagné plus de 15% vendredi lors des échanges.
Programme de test
Une autre société, Hawaii Biotech, dit avoir lancé à l'automne dernier un programme visant à tester un vaccin, alors que le virus commençait à se propager au Brésil. Elle n'a pour l'heure pas fixé de date prévisionnelle pour des essais cliniques. "Actuellement, nous en sommes à la phase préclinique, comme, je le pense, tout le monde", a dit à Reuters le patron de l'entreprise, Elliot Parks.Un autre fabricant de vaccins, Replikins, dont le siège est à Boston, dit se préparer à des expériences sur des animaux, en vue d'élaborer un vaccin, dans les 10 jours à venir. Les résultats de ces essais sur des souris et des lapins devraient être connus dans deux mois environ, a dit à Reuters le président de Replikins, Samuel Bogoch.