Une équipe de l'agence sanitaire publique Eprus est actuellement en mission en Guadeloupe pour évaluer les moyens matériels et humains supplémentaires nécessaires en cas d'épidémie du virus Zika
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"Nous sommes particulièrement chargés de regarder la filière hospitalière afin d'évaluer les besoins supplémentaires éventuels dans les services concernés par les quelques complications de cette pathologie : urgences, réanimation, neurologie et obstétrique", a indiqué mardi l'un des membres de la mission Jean-Louis Corazza. "Nous sommes là pour être réactifs", a-t-il ajouté.
Deux femmes enceintes parmi les 17 cas biologiquement confirmés de Guadeloupe
L'équipe de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), composée de trois médecins (dont un réanimateur et un obstétricien) et d'une sage-femme, est arrivée samedi. Mardi, elle rencontrait les professionnels de santé au Centre hospitalier universitaire Pointe-à-Pitre/Abymes. "Le phénomène épidémique est bien connu de nos services, confrontés récemment à l'épidémie du chikungunya", a expliqué le directeur général adjoint du CHU, Patrice Lecomte. "Pour le Zika, il y a plus de demandes d'hospitalisation pour des formes graves que de demandes d'accès aux urgences", a ajouté Alain Philibert, chargé de mission à l'Agence Régionale de Santé.
Parmi les 17 cas biologiquement confirmés de Guadeloupe, on compte deux femmes enceintes sous surveillance et un patient ayant développé une forme neurologique, la myélite, une inflammation de la moelle épinière. "Par précaution, nous voudrions élargir notre nombre de lits opérationnels en réanimation/soins intensifs. Pour l'instant ça ne se justifie pas, sauf peut-être à aider la Martinique en prenant en charge certains de ses patients", a précisé M. Lecomte. Un "maximum de quatre à cinq lits seraient nécessaires au pic de l'épidémie", a-t-il avancé avec précaution.
Parmi les 17 cas biologiquement confirmés de Guadeloupe, on compte deux femmes enceintes sous surveillance et un patient ayant développé une forme neurologique, la myélite, une inflammation de la moelle épinière. "Par précaution, nous voudrions élargir notre nombre de lits opérationnels en réanimation/soins intensifs. Pour l'instant ça ne se justifie pas, sauf peut-être à aider la Martinique en prenant en charge certains de ses patients", a précisé M. Lecomte. Un "maximum de quatre à cinq lits seraient nécessaires au pic de l'épidémie", a-t-il avancé avec précaution.
L'équipe rédigera un rapport pour le ministère de la santé qui décidera de quels moyens supplémentaires attribuer
"Pour les femmes enceintes, nous devons évaluer si nous sommes en mesure de réaliser suffisamment d'échographies tant au niveau des échographistes que des échographes", a expliqué Alain Philibert. L'équipe de l'Eprus poursuivra sa mission de l'Eprus jusqu'à jeudi. Elle rédigera aussitôt un rapport pour le ministère de la santé qui décidera de quels moyens supplémentaires attribuer. Au 3 février, la circulation du virus en Guadeloupe et dans les îles du Nord était dite débutante avec 17 cas biologiquement confirmés dans neuf communes de Guadeloupe géographiquement distinctes, un à Saint-Martin et aucun à Saint-Barth.
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