Jeudi 18 février, près de 1 500 4L , la mythique voiture, et près de 3 000 étudiants vont participer à la 19ème édition du 4L Trophy. Dix jours de raid, 6 000 kilomètres entre Biarritz et Marrakech, au Maroc, en passant par l'Espagne. Le Polynésien Hugo Bernut part confiant.
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Le 4L Trophy est un rallye où il n'est pas question de vitesse, mais d'orientation pour l'emporter en déjouant les pièges des oueds et des déserts de sable. C'est aussi une aventure humanitaire avec les dons transportés dans les voitures, matériel médical et fournitures scolaires pour les enfants du désert. Regardez le film de présentation de ce Raid 4L Trophy :
Arrivé en métropole il y a trois ans ce véritable athlète d'1 m 90, carrure de rugbyman et tête bien faite, avoue que le seul truc qui le gêne un peu c'est sa taille. "Je suis un peu à l'étroit dans la voiture c'est vrai. Il faudra faire avec. J'ai des connaissances de base en mécanique et avec ce véhicule, la mécanique est simple. Avec Hugo (son partenaire, Hugo Belenfant), on se répartit les tâches dès le début. Si les genoux touchent le volant je passerais cote passager..."
Le natif de Papeete qui a vécu une bonne partie de son enfance entre Pirae et Mahina, et étudié au lycée Samuel Raapoto, a profité de ses dernières vacances l'été dernier, pour rentrer au Fenua et faire le plein d'optimisme. Mais aussi passer à l'étape la plus difficile : la recherche des sponsors, autre pari réussi .
"Beaucoup de mécanique, un peu de repos, on a appris sur le tas avec des conseils précieux des professionnels mais aussi par nos propres recherches. Même si on n a pas trop cherché à savoir ce qui nous attendait pour garder un petit effet de surprise. Le but est d'arriver entier à Marrakech, mais j'en prendrai soin comme si c'était ma planche de surf".
Hugo Bernut est un sportif accompli : Ju Jitsu, surf, skate board, il se décrit lui-même comme étant un pratiquant libre. Le côté physique n'est pas un problème pour lui . Aussi va-t-il encore se démener pour clôturer le budget, à quelques jours du départ de Biarritz. Il a lancé une opération de recherche de fonds sur internet (crowdfunding, lien par ici, si vous souhaitez le soutenir).
Hugo nous révèle un dernier secret avant de repartir en cours, c'est un étudiant qui a de la suite dans les idées. "J'y vais pour l'aventure, pour le vécu qu'on va avoir avec ce projet monstre qui ne nous fait pas peur. J'ai toujours eu envie d'aller au bout des choses . Mon rêve est de devenir pilote d'avion, pilote de chasse, et intégrer très bientôt l'Armée de l'air. Je prépare les concours dans ce but et le 4L Trophy de la même façon. Un bon gros "road trip" pour une noble cause".
Le Maroc, l'aventure, le désert, pilote...... Saint-Exupéry aurait apprécié les vocations d'Hugo , d'ici à ce que notre étudiant polynésien nous en fasse un roman. En 1929 le premier roman du célèbre écrivain, "Courrier Sud ", racontait l'histoire d'un homme dans une machine rétive, balloté par les éléments souvent déchaînés du désert , découvrant la magie du Maroc.
Hugo nous l'a promis, il nous racontera. En attendant, il rêve de ce fameux départ de la côte Basque.
Pas de stress
Le jour J approche et Hugo (voir par ici sa page Facebook) est de plus en plus relax. Peut-être cache-t-il son anxiété de cette façon, mais le Polynésien, étudiant en deuxième année à l'IPSA (Institut Polytechnique des Sciences Avancées) de Toulouse, semble taillé pour l'aventure du plus grand raid étudiant d'Europe.Arrivé en métropole il y a trois ans ce véritable athlète d'1 m 90, carrure de rugbyman et tête bien faite, avoue que le seul truc qui le gêne un peu c'est sa taille. "Je suis un peu à l'étroit dans la voiture c'est vrai. Il faudra faire avec. J'ai des connaissances de base en mécanique et avec ce véhicule, la mécanique est simple. Avec Hugo (son partenaire, Hugo Belenfant), on se répartit les tâches dès le début. Si les genoux touchent le volant je passerais cote passager..."
Le natif de Papeete qui a vécu une bonne partie de son enfance entre Pirae et Mahina, et étudié au lycée Samuel Raapoto, a profité de ses dernières vacances l'été dernier, pour rentrer au Fenua et faire le plein d'optimisme. Mais aussi passer à l'étape la plus difficile : la recherche des sponsors, autre pari réussi .
Un vrai défi
"Notre Titine , une 4L f6, est une dure à cuire" dit-il en parlant avec tendresse de sa voiture. "Elle n'a plus l'âge pour faire ce genre projet , mais on a dû la préparer à aller dans le désert Marocain, elle portera haut et fort les couleurs de mon île" . En effet Hugo a majoritairement trouvé des partenaires polynésiens pour l'accompagner dans l'aventure. 70% du budget était bouclé au mois de septembre, ce qui a permis de travailler sur la voiture."Beaucoup de mécanique, un peu de repos, on a appris sur le tas avec des conseils précieux des professionnels mais aussi par nos propres recherches. Même si on n a pas trop cherché à savoir ce qui nous attendait pour garder un petit effet de surprise. Le but est d'arriver entier à Marrakech, mais j'en prendrai soin comme si c'était ma planche de surf".
Hugo Bernut est un sportif accompli : Ju Jitsu, surf, skate board, il se décrit lui-même comme étant un pratiquant libre. Le côté physique n'est pas un problème pour lui . Aussi va-t-il encore se démener pour clôturer le budget, à quelques jours du départ de Biarritz. Il a lancé une opération de recherche de fonds sur internet (crowdfunding, lien par ici, si vous souhaitez le soutenir).
Etre pilote un jour
Hugo nous révèle un dernier secret avant de repartir en cours, c'est un étudiant qui a de la suite dans les idées. "J'y vais pour l'aventure, pour le vécu qu'on va avoir avec ce projet monstre qui ne nous fait pas peur. J'ai toujours eu envie d'aller au bout des choses . Mon rêve est de devenir pilote d'avion, pilote de chasse, et intégrer très bientôt l'Armée de l'air. Je prépare les concours dans ce but et le 4L Trophy de la même façon. Un bon gros "road trip" pour une noble cause".Le Maroc, l'aventure, le désert, pilote...... Saint-Exupéry aurait apprécié les vocations d'Hugo , d'ici à ce que notre étudiant polynésien nous en fasse un roman. En 1929 le premier roman du célèbre écrivain, "Courrier Sud ", racontait l'histoire d'un homme dans une machine rétive, balloté par les éléments souvent déchaînés du désert , découvrant la magie du Maroc.
Hugo nous l'a promis, il nous racontera. En attendant, il rêve de ce fameux départ de la côte Basque.