Le 21 avril 2017 marquait la signature de l'Accord de Guyane. Cet accord a mis fin à deux mois de tensions sociales dans notre département. Un an après, 80 % des mesures d'urgence actées auraient été mises en oeuvre selon l'Etat.
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21 avril 2017 : l’accord de Guyane est signé à Cayenne par les élus, le collectif pour la Gwiyann Dékolé et le préfet de l’époque. Près d’un an plus tard, mercredi à Paris, la ministre de l’outre-mer a fait un point sur le suivi de l’accord, soit 300 mesures au total. Selon le ministère, 80 % du plan d’urgence a été mis en œuvre, un peu plus pour les accords sectoriels, mais il est impossible pour le moment de faire un bilan complet mesure par mesure. En effet, le document détaillé n’est toujours pas en ligne sur le site du ministère, et quand on tape « accord de Guyane » dans le moteur du recherche, on obtient le point d’étape…de septembre 2017. Quant au site « transparenceoutre-mer guyane », il ne revient que sur une cinquantaine de mesures, donc on est loin du compte.
Dans les grandes lignes, les études sont en cours sur les grandes thématiques du plan d’urgence : constructions de lycées et collèges, quatre voies sur la RN1 et doublement du pont du Larivot. Par ailleurs, la CTG a reçu les fonds attendus, notamment sur le RSA, tout comme les hôpitaux de Cayenne et St Laurent. Sur la sécurité, les effectifs attendus sont là ou en voie de recrutement. Restent trois grands points d’interrogation. On ne sait toujours pas quand et comment sera rétrocédé par l’Etat le foncier prévu pour les peuples autochtones (400 000 hectares) et les collectivités (250 000 hectares). Le pacte social et fiscal pour les entreprises n’est toujours pas défini. Quant aux mesures supplémentaires de 2,1 milliards d’euros, la plupart reste sans engagement de l’Etat. Certaines doivent être défendues notamment par la CTG dans le cadre d’une négociation avec l’Etat sur la base de la synthèse des Etats généraux.
Le reportage de Guyanela1ère :
L'heure du bilan ?
Dans les grandes lignes, les études sont en cours sur les grandes thématiques du plan d’urgence : constructions de lycées et collèges, quatre voies sur la RN1 et doublement du pont du Larivot. Par ailleurs, la CTG a reçu les fonds attendus, notamment sur le RSA, tout comme les hôpitaux de Cayenne et St Laurent. Sur la sécurité, les effectifs attendus sont là ou en voie de recrutement. Restent trois grands points d’interrogation. On ne sait toujours pas quand et comment sera rétrocédé par l’Etat le foncier prévu pour les peuples autochtones (400 000 hectares) et les collectivités (250 000 hectares). Le pacte social et fiscal pour les entreprises n’est toujours pas défini. Quant aux mesures supplémentaires de 2,1 milliards d’euros, la plupart reste sans engagement de l’Etat. Certaines doivent être défendues notamment par la CTG dans le cadre d’une négociation avec l’Etat sur la base de la synthèse des Etats généraux.
Le reportage de Guyanela1ère :