Agressions sexuelles: le Guadeloupéen Robby Judes, ancien ambassadeur de France au Vanuatu, confronté à ses victimes présumées

Robby Judes
L’ancien ambassadeur de France au Vanuatu, le Guadeloupéen Robby Judes, a été confronté à ses deux victimes présumées ce lundi 8 avril au commissariat central de Nouméa. Il est accusé d'agressions sexuelles par deux femmes dont la présidente de la CPME, Cherifa Linoussier. 
L'ancien ambassadeur de France au Vanuatu a été confronté à ses deux victimes présumées ce lundi au commissariat central de Nouméa avant de ressortir libre quelques heures plus tard. 

Robby Judes est accusé d'agressions sexuelles par deux femmes, dont Cherifa Linoussier, présidente de la CPME, Confédération des Petites et Moyennes Entreprises et représentante patronale du pacifique.  Les faits se seraient déroulés lors d'un dîner entre chefs d'entreprises et représentants politiques le 11 février dernier à l'occasion du sommet Vanuatu-Nouvelle-Calédonie à Nouméa.

Après le dépôt de sa plainte, Chérifa Linoussier avait livré son témoignage sur Nouvelle-Calédonie La1ère: "l’ambassadeur est passé juste derrière moi, il m’a effleuré  les fesses. Sur le coup, j’ai cru qu’on manquait un petit peu de place donc je n’y ai pas porté plus d’attention que cela. Il est revenu et à ce moment-là, il m’a caressé le dos et les fesses d’ailleurs, en me disant qu’il souhaitait de nouveau me revoir." 

Chérifa Linoussier avait également invité "les femmes qui n'ont pas le courage de parler à le faire parce que, quelles que soient la fonction et la hiérarchie, ces faits doivent être dénoncés. Un statut ne doit pas protéger de ce genre d'actes délictueux." 
 

"Il ne suffit pas d'accuser pour avoir raison"

Robby Judes a décidé de confier sa défense à un ténor du barreau, le très médiatique Eric Dupond-Moretti. Joint au téléphone par la1ère, le 26 février dernier, l'avocat qui n'a pas fait le déplacement à Nouméa, indiquait que son client "conteste absolument totalement et farouchement les accusations portées contre lui. Il ne suffit pas d'accuser pour avoir raison". Et Maître Dupond-Moretti d'ajouter, "on aimerait dans ce dossier que notre présomption d'innocence soit parfaitement respectée." 
 
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