Interrogée à l'Assemblée nationale par la nouvelle députée de Martinique Manuela Kéclard-Mondésir à propos de l'invasion des algues sargasses en Guadeloupe, Martinique et Guyane, Annick Girardin répond que des plans locaux d'urgence vont être mis en place, coordonnés par un préfet.
C'est la nouvelle députée de Martinique, suppléante de Bruno-Nestor Azerot, Manuela Kéclard-Mondésir (groupe GDR), qui a interrogé le gouvernement ce mercredi 9 mai 2018 à l'Assemblée nationale sur l'invasion des algues sargasses en Guadeloupe, Martinique et Guyane. La députée a d'abord remercié le gouvernement
d'avoir mis en place un plan de ramassage des sargasses pour un montant de trois millions d'euros. "
Les collectivités sans moyens ne peuvent plus faire face", a-t-elle expliqué. Ces mesures "
sont positives mais restent insuffisantes", a poursuivi la députée qui estime qu'il "
faut mettre en oeuvre une gestion de crise durable".
Annick Girardin répond
"
Le gouvernement est mobilisé", a répondu la ministre des Outre-mer en détaillant le plan de trois millions d'euros.
La seule chose que nous savons faire aujourd'hui est de ramasser les algues sargasses. Je voudrais remercier ceux qui aujourd'hui sur le terrain sont mobilisés.
Il faut aller beaucoup plus loin, dans la durée. Nous allons mettre en place des plans d'urgence locaux sargasses, parce qu'on a eu un manque de réactivité cette année. Et nous avons cette année des arrivages qui sont beaucoup plus massifs que les années précédentes.
Ces plans, nous allons les mettre en place avec la nomination d'un préfet qui devra coordonner l'ensemble de ces actions.
- Annick Girardin
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