Après un vif échange avec une habitante de Saint-Martin, le chef de l'Etat s'est engagé à revenir sur l'île, si possible, "avant un an". Emmanuel Macron doit se rendre ce mercredi 13 septembre dans l'île de Saint-Barthélémy.
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Emmanuel Macron s'est engagé lors d'un vif échange avec une habitante de Saint-Martin à revenir sur l'île, si possible, "avant un an", selon des images mises en ligne mercredi sur Twitter par un journaliste de Radio France.
"Pour moi de l'extérieur, et je ne suis peut-être pas la seule, vous êtes sur une tour d'ivoire et vous descendez de temps en temps, (...) j'avais besoin de vous le dire entre quatre yeux", a déclaré avec vigueur mardi une résidente de Grand-Case au chef de l'Etat, sur l'île de Saint-Martin, dévastée par le passage d'Irma.
"Dans 6 mois, si c'est construit, je vais vous appeler monsieur le Président, aujourd'hui non, pour moi c'est M. Macron, Emmanuel", lui a rétorqué la résidente, appelée "Lila" par le chef de l'Etat. "Vous avez tout intérêt parce que je suis aussi une chieuse", a-t-elle prévenu.
"Est-ce que je peux me permettre de vous dire que ça se voit un peu, mais je ne vous demande pas de changer pour autant", a ironisé Emmanuel Macron, alors que l'échange semblait se détendre, les deux interlocuteurs échangeant un sourire.
"Notre pays a connu parfois bien pire on l'a oublié", a jugé le Président, évoquant la catastrophe du barrage de Malpasset, dont la rupture avait dévasté Fréjus (Var) en 1959, causant la mort de plus de "400 personnes". "On pensait que tout était fini, et Fréjus a réussi à renaître" et "Saint-Martin renaîtra", a-t-il déclaré.
Irma a fait a fait 11 morts dans la partie française de Saint-Martin et quatre dans la partie néerlandaise. Au total, 27 personnes sont mortes dans les Caraïbes, dix à Cuba et douze en Floride.
Echange tendu entre Emmanuel #Macron et Lila, une habitante de Grand-Case: "Je vais pas dire Monsieur le Président parce que je peux pas." pic.twitter.com/2q1vzcyYyW
— Gilles Gallinaro (@GallinaroG) 13 septembre 2017
"Pour moi de l'extérieur, et je ne suis peut-être pas la seule, vous êtes sur une tour d'ivoire et vous descendez de temps en temps, (...) j'avais besoin de vous le dire entre quatre yeux", a déclaré avec vigueur mardi une résidente de Grand-Case au chef de l'Etat, sur l'île de Saint-Martin, dévastée par le passage d'Irma.
"Un an, ça fait tard"
"Je suis là pour ça aussi", lui a répondu Emmanuel Macron, avant que cette habitante exprime le souhait qu'il revienne sur l'île "dans un an". "Je voudrais même revenir avant un an, ça fait tard un an", lui-a-t-il assuré."Dans 6 mois, si c'est construit, je vais vous appeler monsieur le Président, aujourd'hui non, pour moi c'est M. Macron, Emmanuel", lui a rétorqué la résidente, appelée "Lila" par le chef de l'Etat. "Vous avez tout intérêt parce que je suis aussi une chieuse", a-t-elle prévenu.
"Est-ce que je peux me permettre de vous dire que ça se voit un peu, mais je ne vous demande pas de changer pour autant", a ironisé Emmanuel Macron, alors que l'échange semblait se détendre, les deux interlocuteurs échangeant un sourire.
"Notre pays a connu parfois bien pire"
En visite à Saint-Martin mardi, avant de se rendre à Saint-Barthélemy mercredi, Emmanuel Macron a assuré ne pas avoir "vu énormément de gens qui (lui) ont dit - je veux partir -". "On va les aider y compris les fonctionnaires d'ailleurs, (...) il y aura une relève qui sera établie pour pouvoir partir", a-t-il promis."Notre pays a connu parfois bien pire on l'a oublié", a jugé le Président, évoquant la catastrophe du barrage de Malpasset, dont la rupture avait dévasté Fréjus (Var) en 1959, causant la mort de plus de "400 personnes". "On pensait que tout était fini, et Fréjus a réussi à renaître" et "Saint-Martin renaîtra", a-t-il déclaré.
Irma a fait a fait 11 morts dans la partie française de Saint-Martin et quatre dans la partie néerlandaise. Au total, 27 personnes sont mortes dans les Caraïbes, dix à Cuba et douze en Floride.