En Nouvelle-Calédonie, la Société Le Nickel est la première productrice de ferronickel pour l’acier inoxydable. Dans les années cinquante, ses métallurgistes ont construit une usine en Grèce. LARCO, qui fut une filiale de la SLN, pourrait devenir russe.
Treize usines produisent des alliages de nickel à travers le monde. Pour l’acier inoxydable et potentiellement aussi pour les véhicules électriques. Deux d’entre elles se trouvent en Nouvelle-Calédonie. Une autre usine se trouve en Grèce, au nord d’Athènes. Des investisseurs russes et Kazakhs souhaitent prendre le contrôle de LARCO, en remboursant ses dettes, ce qui leur permettrait aussi d’acquérir des participations significatives dans PPC, l’opérateur public grec d’électricité, actionnaire de LARCO.
On le voit, le feu vert de la Commission européenne n’est pas encore acquis, mais la constitution d’un nouvel ensemble minier, associant investisseurs russes, kazakhs et grecs, pointe à l’horizon. Après le rachat du port du Pirée par la Chine, la Grèce toujours confrontée à des économies drastiques et à un chômage de masse veut avant tout sauver son usine de nickel. Elle seule procure du travail et fait vivre toute une région.
LARCO relancée ? Le producteur grec de nickel est aujourd'hui le principal concurrent de la SLN calédonienne pour la fourniture d’alliages aux aciéristes européens.