Après une visite aux Antilles, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, se rendra en Guyane du 16 au 18 mars pour la Conférence des Nations unies de la Convention de Carthagène pour la protection du milieu marin de la région des Caraïbes.
•
La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, se rendra en Guyane du 16 au 18 mars pour la Conférence des Nations unies de la Convention de Carthagène pour la protection du milieu marin de la région des Caraïbes. Auparavant, la ministre, et présidente de la COP21, aura fait un détour par la Guadeloupe et la Martinique, du 12 au 15, pour "développer des projets de transition énergétique et de protection de la biodiversité", précise-t-on de même source.
Cette mission devra proposer "un plan d'actions précis et opérationnel ainsi que des propositions réalistes, chiffrées et argumentées qui permettront de faire de la biodiversité guyanaise un levier de développement économique et social au niveau local", précise la députée.
Elle participera aussi aux célébrations des 10 ans du Parc naturel amazonien de Guyane lancé lors du Sommet de Rio en 1992, et rencontrera les chefs coutumiers amérindiens et bushinengués. Après la conférence, le 18 mars, elle inaugurera, à Saint-Georges de l'Oyapok, le pont sur le fleuve Oyapok qui relie la France au Brésil.
En Martinique, elle annoncera notamment la protection de nouveaux hectares de mangrove, des actions de soutien aux collectivités des Antilles pour renforcer la tenue aux séismes des bâtiments publics, un nouveau dispositif de soutien à la reprise des véhicules hors d'usage, après le rapport du député Serge Letchimy sur l'économie circulaire dans les territoires et départements d'Outremer.
La convention de Carthagène
La convention de Carthagène a été signée en Colombie le 24 mars 1983 et regroupe aujourd'hui 25 états riverains de la zone "Grande Caraïbe". En Guyane, Ségolène Royal présidera "un segment ministériel" de la Conférence, le 17 mars "pour aboutir à une déclaration commune, l'appel de Guyane, proposé par la ministre, afin d'accélérer la préservation et la valorisation de la biodiversité de la zone Caraïbe".Une mission pour développer les métiers de la biodiversité
Dans un communiqué, la député de Guyane Chantal Berthelot a par ailleurs salué vendredi "la nomination d'une mission ministérielle chargée d'explorer les opportunités et les pistes susceptibles de contribuer à consolider et à développer le tissu économique et social en Guyane dans les métiers liés à la protection et à la valorisation de la biodiversité terrestre et marine".Cette mission devra proposer "un plan d'actions précis et opérationnel ainsi que des propositions réalistes, chiffrées et argumentées qui permettront de faire de la biodiversité guyanaise un levier de développement économique et social au niveau local", précise la députée.
Cette mission doit déboucher sur des propositions concrètes et rapidement applicables pour permettre à la Guyane... https://t.co/ChqbU9Tclv
— C. Berthelot Guyane (@ChantalGuyane) 10 mars 2017
Inauguration du Pont de l'Oyapok
La veille de la conférence, Ségolène Royal devrait notamment signer le décret de la programmation pluriannuelle de l'énergie de Guyane et annoncer un nouveau soutien financier pour les territoires à énergie positive pour la croissance verte.Elle participera aussi aux célébrations des 10 ans du Parc naturel amazonien de Guyane lancé lors du Sommet de Rio en 1992, et rencontrera les chefs coutumiers amérindiens et bushinengués. Après la conférence, le 18 mars, elle inaugurera, à Saint-Georges de l'Oyapok, le pont sur le fleuve Oyapok qui relie la France au Brésil.
Quel programme aux Antilles ?
En Guadeloupe, où Ségolène Royal sera du 12 au 14, la ministre annoncera notamment un protocole d'accord de collaboration scientifique avec le Mexique pour le rétablissement du lamantin dans la Caraïbe ou encore la mise en place du centre d'excellence pour la géothermie dans les Caraïbes.En Martinique, elle annoncera notamment la protection de nouveaux hectares de mangrove, des actions de soutien aux collectivités des Antilles pour renforcer la tenue aux séismes des bâtiments publics, un nouveau dispositif de soutien à la reprise des véhicules hors d'usage, après le rapport du député Serge Letchimy sur l'économie circulaire dans les territoires et départements d'Outremer.