Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Il y a 10 ans, Audrey Pulvar interviewait Serge Letchimy après la cérémonie d'hommage aux 160 victimes (dont 152 Martiniquais) du crash de la West Caribbean.
Il y a 10 ans jour pour jour, le 16 août 2005, un avion de la compagnie colombienne West Caribbean Airways, reliant le Panama à la Martinique, s'écrasait à Maracaibo, au Venezuela. Bilan : 160 victimes dont 152 Martiniquais et huit membres d'équipage colombiens. Huit jours plus tard, le 24 août 2005, une grande cérémonie d'hommage se tenait au stade de Dillon en Martinique, en présence notamment de Jacques Chirac et du président vénézuélien Hugo Chavez.
A cette occasion, dans le journal du Soir 3, la journaliste martiniquaise Audrey Pulvar interroge Serge Letchimy, alors maire de Fort-de-France. Ce dernier laisse percevoir sa colère à l'encontre de la compagnie colombienne. "Il va falloir faire justice – et j'emploie bien le mot "justice" - parce qu'il n'est pas normal qu'on continue à voler dans les airs et à transporter des familles dans ce qu'on peut considérer comme des avions poubelles", déclare-t-il à l'époque. Le 15 mai dernier, après 10 ans d'enquête, le procureur de la République a finalement requis un non lieu, considérant que les pilotes étaient les seuls responsables.
REGARDEZ : l'interview de Serge Letchimy entrecoupée d'images de la cérémonie (24 août 2005)
Source : INA
A cette occasion, dans le journal du Soir 3, la journaliste martiniquaise Audrey Pulvar interroge Serge Letchimy, alors maire de Fort-de-France. Ce dernier laisse percevoir sa colère à l'encontre de la compagnie colombienne. "Il va falloir faire justice – et j'emploie bien le mot "justice" - parce qu'il n'est pas normal qu'on continue à voler dans les airs et à transporter des familles dans ce qu'on peut considérer comme des avions poubelles", déclare-t-il à l'époque. Le 15 mai dernier, après 10 ans d'enquête, le procureur de la République a finalement requis un non lieu, considérant que les pilotes étaient les seuls responsables.
REGARDEZ : l'interview de Serge Letchimy entrecoupée d'images de la cérémonie (24 août 2005)
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