Archives d'Outre-mer : l'accord de Nouméa, le choix de l'autodétermination pour la Nouvelle-Calédonie

5 mai 1998 à Nouméa, signature de l'Accord. De gauche à droite au premier plan : Roch Wamytan, président du FLNKS; Lionel Jospin, Premier ministre; Jacques Lafleur, président du RPCR
Le 4 novembre 2018, la Nouvelle-Calédonie doit se prononcer par référendum sur son avenir. La date est fixée, la question sera connue dans les jours qui viennent. Comment et pourquoi cette évolution institutionnelle a-t-elle vu le jour ? 

2018

La date du référendum d'autodétermination est fixée au 4 novembre de cette année. L’annonce officielle en a été faite le 19 mars. La question qui sera posée aux électeurs de Nouvelle-Calédonie, le 4 novembre, est à l'ordre du jour de la prochaine réunion du comité des signataires prévue le 27 mars. Sa formulation est délicate car l’enjeu est d'importance.

Le comité des signataires

Il a été créé par l'accord de Nouméa. Comme son nom l’évoque, il rassemble les représentants des signataires historiques de l'accord : les indépendantistes du FNLKS, les anti-indépendantistes du RPCR et l'Etat. Au fil des ans, sa composition a évolué et s'est ouverte aux représentants des nouvelles institutions calédoniennes ainsi qu'aux autres forces politiques présentes au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.

Le dialogue entre tous les représentants a permis petit à petit de préparer et de fixer les règles et les modalités du référendum. Les rencontres du comité se sont égrenées depuis près de 20 ans.

L'accord de Nouméa

Le référendum de 2018 est l’aboutissement de l’application de l'accord de Nouméa signé le 5 mai 1998. Cet accord a permis au territoire de retrouver la paix. Ce texte fondateur a préparé, dans la concertation, l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

Explications en images avec cette rétrospective de Nathalie Nouzières, entrecoupée des témoignages rétrospectifs de Michel Rocard et d'Alain Christnacht, diffusée sur France Ô en 2006.
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