Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec ses archives. Coup de projecteur ce dimanche sur le quotidien communiste de la Réunion. Décédé dans la nuit du 11 au 12 novembre, le Sénateur Paul Vergès a été responsable de "Témoignages" de nombreuses années.
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Le 12 novembre dernier, l’équipe de "Témoignages" présente ses condoléances à la famille Vergès. Paul Vergès, figure de la politique réunionnaise et responsable du journal local durant de nombreuses années, est décédé. "Notre journal est un des engagements important de la vie de notre regretté camarade", est-il écrit dans le communiqué.
"Témoignages" a été fondé le 5 mai 1944 par Raymond Vergès, le père de Paul Vergès. A l’époque, le journal ne paraît qu’épisodiquement sur une feuille recto verso. Pour Raymond Vergès, le but de ce journal est de "témoigner", d’ou son nom et ce sous-titre : "l’organe de défense des sans défense".
En 1948, "Témoignages" est devenu l’hebdomadaire de la fédération communiste rattaché au Parti Communiste Réunionnais fondé par Paul Vergès.
Regardez ci-dessous le reportage de RFO sur les coulisses du journal à La Réunion :
Notre journal est un des engagements important de la vie de notre regretté camarade
D'une feuille au quotidien d'un parti
"Témoignages" a été fondé le 5 mai 1944 par Raymond Vergès, le père de Paul Vergès. A l’époque, le journal ne paraît qu’épisodiquement sur une feuille recto verso. Pour Raymond Vergès, le but de ce journal est de "témoigner", d’ou son nom et ce sous-titre : "l’organe de défense des sans défense".En 1948, "Témoignages" est devenu l’hebdomadaire de la fédération communiste rattaché au Parti Communiste Réunionnais fondé par Paul Vergès.
Les coulisses de "Témoignages"
Paul Vergès écrira dans "Témoignages" avant de devenir en 1954 directeur du quotidien communiste fondé par son père. Ses articles contre la guerre d’Algérie et sur la politique à La Réunion seront à l’origine de condamnation pour diffamation et pour "atteinte à l’intégrité du territoire". Paul Vergès partira en cavale pendant 28 mois. En 1966, il se constitue prisonnier. Transféré à Paris, il bénéficiera d’une ordonnance de non-lieu de la Cour de Sureté de l’Etat.Regardez ci-dessous le reportage de RFO sur les coulisses du journal à La Réunion :